Alors que certains bruits de couloir évoquent un prochain transfert d’Hassan Whiteside après ses nombreuses sorties contre les systèmes de son coach, c’est Erik Spoelstra qui est monté au créneau pour le défendre. Pour l’entraîneur de Miami, la saison de son pivot a été pourrie par une blessure au genou survenue dès le premier match face au Magic, et jamais il n’a pu jouer à son meilleur niveau…
« Les histoires qui vont sortir seront, je pense, vraiment injustes pour Hassan car la saison aurait pu être différente sans le premier match » explique Erik Spoelstra lors d’un point presse. « Il était bien parti avec ce match contre Orlando. Il sortait d’un très bon training camp, et une présaison très productive. Il a commencé sur une super note et il s’est blessé. Je ne lui cherche pas d’excuses, mais c’est la réalité. Les joueurs en passent par là de temps en temps et il a joué six semaines avec ça sans atteindre le niveau qu’il voulait. Puis on a dû l’arrêter pendant six semaines, et à partir de là, c’est devenu irrégulier. »
« J’adore travailler avec Hassan »
Absent vendredi du « media day » de fin de saison, Hassan Whiteside a donc traîné une blessure toute la saison, et selon son coach, c’est pour cette raison que son rendement était moyen, et qu’il le faisait peu jouer.
« Malheureusement, on a manqué de temps, et on ne parle que de ça aujourd’hui. Mais une fois cet été, les relations et l’implication ne changeront pas. J’adore travailler avec Hassan. J’adore notre parcours. J’adore tout. Je veux que tous nos joueurs, Hassan inclus, puissent exploiter l’intégralité de leur potentiel pour aider l’équipe à atteindre son objectif ultime. »
Erik Spoelstra demande donc à tous de se souvenir du Hassan Whiteside de la saison passée, et de l’imaginer à 100%.
« Je ne pouvais pas être plus fier d’un joueur qui s’était transformé en un joueur qui pouvait noircir la feuille d’une façon qu’on avait jamais vue en quelqu’un qui pouvait avoir un impact sur les victoires » se souvient le coach de Miami. « Puis il y a eu cette intersaison, ce super training camp, cette superbe présaison, et là « Bam ! », c’était déjà dans le décor. »
Voilà pourquoi Erik Spoelstra n’est pas particulièrement inquiet. Il a le sentiment d’être en 2011 lorsque les « Three Amigos » avait échoué face aux Mavs. Les critiques s’étaient abattues sur le coach et LeBron James, et tout le monde avait fait son auto-critique pour progresser et repartir au combat.
Reste à savoir si Pat Riley est sur la même longueur d’onde que son entraîneur au sujet d’Hassan Whiteside…