Paradoxalement, c’est très souvent par leur absence que les joueurs comme Marcus Smart font le plus parler d’eux. L’absence prolongée de l’arrière des Celtics a permis à tous de constater l’impact qu’il pouvait avoir sur son équipe.
Son retour était donc attendu et Marcus Smart n’a pas manqué ses retrouvailles avec son public. Ovationné lors de son entrée en fin de premier quart-temps, il a rapidement mis la main sur la partie. Il s’est en effet jeté sur le parquet après seulement une trentaine de secondes. Ensuite, il a contré une tentative d’alley-oop de Giannis Antetokounmpo !
« Il pensait pouvoir apporter quelque chose ce soir (mardi) – comme il l’a toujours fait », relate Brad Stevens au Boston Herald. « Il a réussi des actions importantes. Et puis, cette action en premier quart-temps où il s’est jeté… »
« C’est surtout son énergie, son émotion, ses actions qui changent les matches »
Avec 9 points, 5 rebonds, 4 passes et 3 contres en 25 minutes, Marcus Smart a réalisé une excellente partie même si tout ne fut pas parfait avec notamment 5 ballons perdus et un vilain 2/7 au shoot. Mais avec lui, les statistiques importent moins que sa précieuse présence sur le terrain.
« On peut regarder les feuilles de statistiques autant qu’on le veut, avec lui, ça ne dit pas tout », confirme le coach de Boston sur le site de la franchise. « C’est surtout son énergie, son émotion, ses actions qui changent les matches comme celle pour Horford ou son contre. Ce sont des énormes actions et si d’autres les ont effectuées pendant qu’il était absent, lui les réalise chaque soir. »
Même les adversaires ne peuvent que s’incliner devant sa détermination.
« Marcus a joué dur », estime Giannis Antetokounmpo pour ESPN. « Il a clairement donné un avantage à cette équipe, offensivement et défensivement. Il les aide grandement. Il peut être un facteur X pour les Celtics. »
Pour sauver un ballon, on mise sur Marcus Smart
Al Horford, qui a profité d’une passe décisive de son coéquipier dans les ultimes secondes alors que Marcus Smart s’est battu pour conserver la possession autour de plusieurs joueurs de Milwaukee, va encore plus loin que le simple facteur X.
« J’ai dit en début d’année qu’il était l’âme de notre équipe. Tout ce qu’il apporte : sa dureté, sa générosité. On s’est nourri de son énergie ce soir. Le public aussi. C’était bon de l’avoir avec nous à nouveau. »
Terry Rozier, lui, raconte que Marcus Smart pousse ses coéquipiers à « aller à la guerre pour se battre » quand Jaylen Brown conclut en revenant sur cette fameuse action décisive dans le money-time.
« Si je dois parier de l’argent sur quelqu’un, dans n’importe quel sport, dans cette situation, je mets mes billets sur Smart. »
Est-ce un hasard si les Celtics, pour la première fois de la série, ont encaissé moins de 100 points ?
From the bottom of the pile! Marcus Smart, ladies and gentleman! pic.twitter.com/0MqA9zGXgJ
— Taylor Snow (@taylorcsnow) 25 avril 2018