Remuant sur le banc lors du Game 1, Kyrie Irving n’était pas présent au TD Garden la nuit dernière pour la nouvelle victoire des Celtics face aux Bucks. Ce qui ne l’a pas empêché de jouer son rôle de patron, à distance.
« Il nous a envoyé un message » confie ainsi Shane Larkin à ESPN. « C’était juste pour nous dire à quoi on devait s’attendre. On a beaucoup de gars ici qui n’avaient jamais vu un match de playoffs donc il nous a donné quelques conseils et on les a tous lu, on lui a répondu, puis il a lancé une conversation ouverte. Il nous aide vraiment hors du terrain maintenant qu’il ne peut plus se battre avec nous. Il est vraiment concentré à fond avec nous à chaque match. »
Même s’il avait joué 10 minutes avec les Mavs en playoffs il y a quatre ans, Shane Larkin fait partie de ceux qui ont bu les paroles d’Uncle Drew. Pour quelques heures plus tard, finir la deuxième manche avec 11 points à 5/8 en 21 minutes.
« Il continue à chercher un moyen de nous aider »
On imagine que le meneur de jeu Terry Rozier a lui aussi reçu pas mal de conseils et il a, lui aussi, fourni une belle prestation avec 23 points à 8/14 au tir, 8 passes, et toujours aucune balle perdue après 78 minutes dans la série. Le jeune Celte domine pour l’instant Eric Bledsoe et les conseils de Kyrie n’y sont peut-être pas étrangers.
« Kyrie nous parle avant le match, pour nous faire comprendre ce à quoi on doit s’attendre » abonde Al Horford, joueur le plus capé du club en playoffs avec ses 94 matchs disputés. « Comment rester concentré et ne pas s’inquiéter face à l’adversité ou autre, qu’il faut juste continuer à jouer notre jeu. Et j’ai l’impression que c’est ce que nos gars ont fait. Les Bucks ont fait un run mais on est restés concentrés et on a refait l’écart.
Le « run » en question : un 13-0 en début de deuxième quart pour revenir à égalité. La réaction de Boston dans la foulée ? Un 7-0 en deux minutes pour reprendre l’avantage.
« Les messages de Kyrie valent de l’or » assure Al Horford. « On est dans cette position et c’est forcément difficile de ne pas l’avoir avec nous, mais il continue à chercher un moyen de nous aider. C’est bon de l’avoir avec nous. »