Andre Drummond punit des Knicks courageux

Une nouvelle fois exemplaire avec ses 22 points, 17 rebonds et 3 contres, André Drummond est le grand artisan du succès des Pistons face à de valeureux Knicks trop diminués par les blessures (115-109). Les Hornets battus à Washington, Detroit est la dernière équipe de l’Est à pouvoir encore empêcher le Heat ou les Bucks d’aller en playoffs.

Un Trey Burke efficace

Malgré les absences de Kanter (poignet), Lee (pied), et Frank Ntilikina (malade), les Knicks démarrent plutôt bien leur match face à une équipe des Pistons qui posent ses quartiers à New York pour le week-end. Anthony Tolliver prend feu longue distance mais les Pistons restent talonnés par les Knicks après 6 minutes de jeu (18-15). Jeff Hornacek n’hésite pas à remettre en place ses joueurs malgré le manque d’enjeu de la rencontre, et Lance Thomas sert de relais sur le terrain pour haranguer les jeunes pousses locales. Tim Hardaway Jr montre de belles choses des deux côtés du terrain, mais ce sont les Pistons qui rejoignent leur banc avec une possession d’avance après les douze minutes initiales (30-27)

Face à l’avalanche de forfaits, le coach des Bockers possède une courte rotation, mais tous ses joueurs portent leur pierre à l’édifice jusqu’à présent. Dotson, puis Kornet sont solides en défense, mais en manque de réussite de l’autre côté du terrain, et les visiteurs en profitent (43-36). Michael Beasley sort (à nouveau) de sa boîte, et permet aux siens de garder les Pistons à portée de fusil, même si la défense locale se laisse aller sur certaines actions en transition. Kyle O’Quinn et André Drummond s’échangent quelques coups sous les paniers, et c’est Trey Burke qui donne un coup de boost aux siens, par ses tirs longues distances et ses caviars (7 passes à la pause). Les Pistons, malmenés, restent malgré tout devant au tableau d’affichage d’une courte tête (56-54).

Et André Drummond se réveilla…

Les deux équipes retrouvent le parquet plein d’énergie, et se livrent à un mano a mano intéressant. Le duo Hardaway Jr.- Beasley crée de sacrés problèmes à la défense adverse, et coach Van Gundy s’arrache les cheveux devant le manque de réaction de ses hommes (66-62). Temps mort côté Detroit, alors que les joueurs de Motor City passent beaucoup plus de temps à parler avec les arbitres qu’à se concentrer sur leur jeu. Celui-ci aura l’effet escompté, et couplé avec l’impact des seconds couteaux Reggie Bullock  – en attaque – et Eric Moreland – côté défensif -, les Pistons retrouvent la tête, après un passage à vide lors d’une grande partie de ce troisième quart (85-84).

Les Pistons réagissent pour ne pas se faire passer devant, et passent la vitesse supérieure par sa seconde unité, qui fait un excellent travail en cette fin d’après-midi. Mais les locaux serrent leur défense, et les paniers se font plus rares durant quelques minutes (94-89). Le Garden semble s’endormir malgré un match plutôt intéressant, et se réveille comme un seul homme après un dunk de Beasley sur l’imposant Drummond. Ça a le don de le réveiller, et les Pistons retrouvent des couleurs. Seul leader à bord, l’intérieur All-Star leur permet de s’échapper au score à l’entrée du money time. S’en est trop pour des Knicks plutôt énergiques, mais un peu court en terme de rotation, qui s’inclinent face au neuvième de la conférence (115-109).