Quand Brandon Ingram est là, les Lakers n’ont pas le même visage. Après 12 matches d’absence, l’ailier sophomore laisse tout de même la vedette à Julius Randle, dominateur en dernier quart-temps pour renverser les Mavericks (103-93). Dallas a pourtant mené de 13 points, avant de s’effondrer. Luke Walton ne pouvait pas rêver meilleur cadeau d’anniversaire.
En début de rencontre, les hommes de Rick Carlisle sont très précis avec la balle. En limitant les ballons perdus, ils empêchent les Lakers de courir, et seul Brook Lopez, à l’intérieur, assure la marque. Les Mavs profitent à merveille des possessions gâchées des Californiens pour, eux, jouer la contre-attaque et les dominer, là aussi, dans ce domaine (32-34). En second quart-temps, Yogi Ferrell signe une rentrée remarquée avec 8 points en sortie de banc et les Lakers ne parviennent toujours pas à passer devant malgré les bons passages d’Ingram (55-56).
Un Mavericks – Lakers sans Dirk Nowitzki, ça n’a pas la même saveur. L’intérieur allemand se montre enfin, après la pause, avec deux shoots à 3-pts sur la tête de Julius Randle. Mené de 13 points, Los Angeles pose un genou à terre. Surtout que Lonzo Ball doit sortir, gêné par son genou gauche – il passera une IRM ce jeudi. Les Lakers ont alors besoin d’un second souffle et c’est Randle qui va leur offrir une respiration (82-81). Son énergie près du cercle, dans ses pénétrations, permet aux Lakers de faire l’écart (un run de 21-7) alors que les Mavericks connaissent une grosse panne en attaque.
Pendant presque 4 minutes, Dallas ne trouve pas le chemin du panier. Les Lakers assurent eux pour maintenir l’écart, avec notamment quelques shoots primés de Kyle Kuzma, pour terminer avec une victoire (103-93).