Parmi les « Popovich Boys » assis sur les bancs NBA, il y a Quin Snyder passé par les Spurs il y a 10 ans. Enfin, les Spurs… pas ceux de San Antonio mais d’Austin en G-League. De 2007 à 2010, il était à la tête de la franchise affiliée, et il avait même remporté le titre de meilleur coach en 2009.
Ensuite, Snyder a accompagné des « frères » comme Ettore Messina au CSKA Moscou ou Mike Budenholzer aux Hawks pour finalement rejoindre le Jazz où le GM n’est autre que… Dennis Lindsey, ancien dirigeant des Spurs.
Aujourd’hui, l’élève n’a pas encore rejoint le maître, mais il lui donne du fil à retordre. Il pourrait même lui ravir le titre de meilleur coach de l’année pour avoir ramené le Jazz dans le Top 8 malgré les nombreux coups du sort.
« Bien sûr que oui ! » répond Coach Pop’ quand le Deseret News lui demande si Snyder mériterait le trophée de Coach Of The Year. « Il est remarquable et tellement créatif. Il connaît son boulot. Il est incroyablement compétitif, mais qui ne l’est pas ? Ce n’est pas ça qui le rend unique mais bien sa créativité. Son souci du détail et sa détermination à essayer de créer l’identité qu’il souhaite. »
Un duo GM-coach formé aux Spurs
Une identité proche de celle de San Antonio, à la fois dans le jeu, mais aussi en coulisses.
« Quin et Dennis (Lindsey) forment un super tandem pour créer cette identité » estime Popovich. « Il y a toujours eu une grande culture à Utah, mais quand vous avez un nouveau GM et un nouveau coach, il faut l’intégrer directement. Depuis quelques années, ils l’ont fait, et ils en récoltent les fruits et les bénéfices. C’est génial à voir et j’adore. »
Malgré le revers du Jazz face aux Spurs, Snyder ne garde que le meilleur de ses face-à-face avec son modèle.
« Je ne dirai jamais que c’est plaisant car on adore la compétition. Il m’a influencé plus que n’importe qui dans ma vie, et c’est un honneur d’être là. Je pense que nos équipes se comportent de la même manière que nous. La compétition est plaisante, mais il n’y a rien de plaisant dans le face-à-face. »