Les Nuggets n’en demandaient pas tant ! Le déplacement à Chicago n’était pas le plus périlleux en cette fin de saison, mais il a été facilité par les absences de Kris Dunn, Lauri Markkanen, Robin Lopez et Zach LaVine !
Résultat, le match a été sans aucun suspense, sauf pour les statistiques de chacun. Denver a compté jusqu’à 46 points d’avance et quitte Chicago avec une large victoire : 135-102. Dans la course aux playoffs, c’est toujours bon à prendre.
La rencontre a véritablement duré 10 minutes. Le temps que les Nuggets prennent 10 points d’avance et que cet écart s’installe durablement. Ce sont Nikola Jokic et Devin Harris qui vont inscrire les paniers déjà « décisifs » en fin de premier quart-temps. Les Bulls ont déjà abandonné l’idée de défendre (39-25).
Il n’y a plus qu’à dérouler. Sur un panier de Wilson Chandler, en milieu de second quart-temps, on monte à 20 points. La barre des 30 points est atteinte par des shoots primés de Jokic et Will Barton. À la pause, après une nouvelle belle passe décisive du pivot serbe pour un tir de Jamal Murray, il y a 31 points d’avance pour les Nuggets (46-77) ! Jamais Denver n’avait été aussi prolifique sur une mi-temps cette saison et c’est plus facile quand on shoote à 68 % !
46 points d’écart…
Bien évidemment, la seconde mi-temps n’a aucun intérêt. Sauf pour l’écart. Les Nuggets s’éclatent, sept joueurs dépassent les 10 points, le cinq majeur est à au moins 16 unités, et en début de quatrième quart-temps, on monte à 46 points (70-116) ! Logiquement, Denver lève le pied et Chicago en profite mollement pour remporter le dernier quart-temps (32-22), mais avaient-il vraiment les moyens de faire mieux avec cet effectif si affaibli ?
Victoire facile, donnée même, des Nuggets qui permet aux hommes de Michael Malone de rester à la 9e place de l’Ouest. Une soirée de repos avant la suite, des déplacements à Washington, Philadelphie, Toronto et Oklahoma City, qui s’annonce beaucoup plus compliquée.