San Antonio – Minnesota : du très grand LaMarcus Aldridge

Les Spurs ne craquent pas. Après leur succès capital face aux Pelicans, les Texans enchaînent avec une victoire tout aussi importante dans l’optique des playoffs, face aux Wolves (117-101). Le grand bonhomme du match n’est autre que LaMarcus Aldridge avec ses 39 points et 10 rebonds. En face, le trio Teague-Towns-Wiggins, tous à plus de 18 points, n’a pas suffi dans un match où Minnesota a été le traîne jusqu’au bout.

Toujours privés de Jimmy Butler, les Wolves, portés par Towns et un bon Teague pour débuter, prennent pourtant le meilleur départ (7-15). La faute aussi à des Spurs particulièrement maladroits (2/11…). Les entrées des « vieux » remplaçants étrangers, Pau Gasol, Tony Parker et Manu Ginobili, font le plus grand bien car SA passe un 8-0 avec eux pour recoller (23-24). Puis c’est Aldridge qui prend le relais au niveau du scoring. Le Spur est embarqué dans un gros duel avec son homologue de raquette, en plus jeune, Karl-Anthony Towns.

Qui pour arrêter LaMarcus Aldridge ?

Drive sur la main droite avec finition main gauche, tirs à 5/6 mètres sur la gauche… LMA est injouable lorsque la prise à deux ne vient pas. Aldridge score encore dans ce deuxième quart-temps en fadeaway devant Towns puis, dans la continuité, s’en va contrer l’intérieur des Wolves ! Quelle claque. Déjà 22 points pour le Spur.

Avec lui, SA est en contrôle à la pause (61-50). Ce constat se poursuit dans le troisième quart-temps. Towns et Teague poursuivent leur belle soirée niveau adresse mais à chaque fois, San Antonio trouve du répondant. Que ce soit à l’issue d’une bagarre intérieure de Gasol, d’une feinte de tir à 3-points puis d’un drive de Manu Ginobili ou d’une finition sous le cercle de Tony Parker. Cet écart d’une dizaine de points se maintient (74-64).

Derrick Rose sonne la révolte

Minnesota parvient tout de même à se rapprocher au score grâce à… Derrick Rose. Le meneur connaît une séquence heureuse avec 6 points de suite sur des finitions près du cercle ou à mi-distance. Ce passage est de courte durée car il force quelques tirs en périphérie derrière.

Sur l’ensemble du match, l’apport du banc des Wolves est incomparable à celui des Spurs. En plus d’un Gasol très costaud dessous, d’un Ginobili bien dans le tempo, Aldridge reçoit le soutien bienvenu de Rudy Gay. Ce dernier est décisif à plus d’un titre. D’abord pour ses qualités bien connues de finisseur, mais aussi par sa présence défensive (4 contres !). Il enchaîne ainsi sur une même séquence contre puis finition en transition, avant d’arracher un rebond offensif pour permettre la finition de Parker. Sur un 3-points de Green, encore maladroit ce soir, SA porte l’estocade (112-95) et n’est plus rejoint au score.

Victoire encore très importante pour ces Spurs (40 victoires – 30 défaites) qui égalent le bilan de leurs adversaires du soir avant d’accueillir les Warriors lundi prochain, toujours privés de plusieurs All-Stars. Les Wolves accueilleront eux les Rockets ce dimanche. Cette bataille pour les playoffs à l’Ouest s’annonce passionnante jusqu’à la fin.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.