Entre la grosse amende à Mark Cuban pour avoir ouvertement parlé de « tanking » et le scandale d’agressions sexuelles, les Mavs sont pour le moins tourmentés en dehors du terrain ces temps-ci. Ils n’étaient pas plus à la fête cette nuit, sur le parquet des Lakers. Outre les (plutôt bons) débuts d’Isaiah Thomas à LA, le (bon) retour de Lonzo Ball, les Angelinos ont pu compter sur le second triple-double de la saison de Julius Randle (18 pts, 12 rbds et 10 pds) pour s’imposer très largement (124-102). Malgré leurs 19 paniers à 3-points, les Mavs, ultra dominés au rebond, n’ont quasiment pas existé dans ce match.
Quasiment tout se joue en première période. Quand, après 1min30 de jeu seulement, Dirk Nowitzki doit déjà rejoindre son banc pour deux fautes. Les Lakers le ciblent défensivement et Brook Lopez est chargé de faire souffrir l’Allemand près du cercle. Malgré du déchet aux lancers-francs, LA creuse déjà un écart conséquent grâce à ses courses en transition. Dans ce registre, Kentavious Caldwell-Pope fait bonne impression. Plus grands quasiment sur chaque poste, les Lakers en profitent pour prendre les positions au poste ainsi que pour capter un maximum de rebonds (23-5).
L’ovation pour Isaiah Thomas… et Lonzo Ball
Après six minutes de jeu, le Staples Center livre une double ovation : la première pour la rentrée en jeu d’Isaiah Thomas, la seconde pour le retour Lonzo Ball. Ce dernier semble d’ailleurs avoir légèrement remporté la bataille de l’applaudimètre. Son premier ballon touché ? Un tir à 3-points sans hésitation. Le rookie, encore très fort dans les relances en contre-attaque, apparait bien en jambes et en confiance dans son tir. En parlant de tirs, heureusement que Dallas en rentre un paquet derrière l’arc. Doug McDermott et JJ Barea savent le faire mais l’écart reste trop conséquent (30-15).
Les Mavs passent même un 9-0 pour revenir dans le coup. Le problème, c’est leur défense intérieure. Sans « rim protector », impossible de contenir un Zubac encore très réaliste près du cercle. La différence au nombre des points inscrits dans la raquette est vertigineuse : 30 à 6 au cœur du deuxième quart. Les Mavs passent derrière les écrans et Lonzo Ball peut en profiter, il envoie même un stepback devant Dirk Nowitzki. Dominés au rebond, les Mavs ne parviennent pas à s’inviter sur la ligne des lancers-francs. Dépassés par le rythme, ils prennent un gros trou d’air pour finir la première période. Julius Randle, présent partout, mène la contre-attaque et sert « IT » de loin : ça rentre et ça fait plus de 20 d’écart à l’arrivée (63-41).
Un écart qui se stabilise jusqu’à la fin de cette rencontre largement remportée par les Lakers (24 victoires – 34 défaites). Ces derniers rejouent cette nuit à Sacramento. Dallas (18 victoires – 41 défaites) sera à Utah cette nuit.
Julius Randle (18 PTS, 12 REB, 10 AST) fueled the @Lakers W with his 1st triple-double of the season! #LakeShow pic.twitter.com/2h0pxEaF79
— NBA (@NBA) 24 février 2018