Il y a neuf ans, Jay Triano avait convaincu Toronto de le titulariser après avoir assuré l’intérim de Sam Mitchell. Une situation qu’il rencontre de nouveau cette saison à Phoenix, et qu’il aimerait voir se terminer de la même façon.
« J’espère » confie-t-il quand on lui pose la question sur les ondes de Arizona Sports 98.7 FM. « J’adore ce coin, j’adore cette équipe, j’adore les joueurs ici. Quand tu bosses avec eux au quotidien, tu construis des relations particulières. Je veux qu’ils se portent bien, je veux les voir réussir. »
17 défaites en 21 matches en 2018
Arrivé avec Earl Watson l’année dernière, en provenance de Portland, le coach intérimaire souhaite clairement avoir sa chance à 100% désormais et ainsi faire partie intégrante du processus de reconstruction.
« Je suis venu avec cette idée en tête, pas forcément pour être head coach, mais maintenant que j’ai cette opportunité, je veux l’exploiter et voir où ça nous emmène. Il n’y a pas une seule chose que je regrette dans ce qui s’est passé jusqu’à maintenant, si ce n’est perdre, mais je veux corriger ça et aller de l’avant. »
Sa direction lui fera-t-elle confiance ? Rien n’est moins sûr : Earl Watson avait été viré dès la rentrée après deux défaites de plus de 40 points lors des trois premiers matchs, mais Jay Triano en a connu autant sur le mois de février. En pleine crise sur le plan sportif, Phoenix reste d’ailleurs sur sept défaites de rang, pour un bilan de 17 défaites en 21 matchs en 2018.