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Interview Frank Ntilikina : « C’est dur d’enchaîner les matchs à ce rythme-là »

Avec les deux jeunots, Killian Hayes et Sekou Doumbouya, qui ont été invités au Basketball Without Borders sur le weekend, Frank Ntilikina est le seul représentant français durant ce weekend étoilé de Los Angeles.

Dans la cohue des interviews qui précèdent le Rising Stars Challenge de cette nuit (3h, beIN Sports 1), le meneur tricolore des Knicks est revenu sur sa première campagne américaine dans la Grosse Pomme, les arrivées d’Emmanuel Mudiay et Trey Burke, sa relation avec Tony Parker et évidemment, ses premières impressions de la fête de la NBA.

« Je sens que j’ai beaucoup appris et je suis encore en train d’apprendre »

Frank, vous êtes invité au Rising Star Challenge, êtes-vous heureux de faire partie de cet événement et de représenter la France ?

« C’est un honneur de représenter mon pays dans cet événement. Et je pense que tous les gars de l’équipe sont fiers de représenter leur pays également. Ça montre que les joueurs internationaux peuvent jouer en NBA et réaliser de grandes choses. C’est un événement pour le plaisir des fans donc on va s’assurer de faire le spectacle. »

Quel bilan tirez-vous de votre première saison jusqu’à maintenant ?

« Je sens que j’ai beaucoup appris. Je suis encore en train d’apprendre. J’apprends tous les jours. C’est sûr que c’est un réel ajustement par rapport à la longueur de la saison et aux différentes choses qu’on rencontre dans une saison NBA. Voilà, ça se passe bien mais je dois continuer à travailler. Ça va me rendre plus fort pour les saisons à venir. »

Êtes-vous satisfait de vos performances ? Par rapport à vos attentes ?

« Je ne m’étais pas forcément fixé d’attentes, je voulais aller chercher le plus possible, être le plus performant possible. Aujourd’hui, on peut dire que mes performances pourraient être meilleures, mais comme pour tout athlète à tout moment. Maintenant, c’est à moi de continuer à travailler et de rester motivé. »

N’est-ce pas difficile physiquement ? 

« C’est dur d’enchaîner les matchs à ce rythme-là. Il faut faire un gros travail sur la préparation physique avant chaque match, et sur son corps en général toute la saison pour être le plus performant possible. Mais c’est vrai que jouer 82 matchs à ce rythme-là, ce n’est pas évident par rapport au rythme que j’avais avant. »

« C’est vrai que ça apporte plus de compétition à l’entraînement »

Comment s’est passée la transition (assez radicale), dans la vie quotidienne, entre Strasbourg et New York ?

« Les médias sont partout. De toute façon. Il faut juste faire attention et rester concentré sur le plus important : c’est-à-dire soi-même. Comment tirer le meilleur dans tout ce qu’on peut faire chaque jour ? C’est sûr que c’est bien plus grand : la ville est plus grande, le marché est plus grand. Il y a des grosses différences mais pour le joueur, ça doit rester pareil. »

Emmanuel Mudiay et Trey Burke sont arrivés à New York, pensez-vous que votre rôle va changer, que vos responsabilités vont diminuer ?

« Ce sont des bonnes arrivées pour notre équipe car ça nous rend meilleur. Et c’est vrai que ça apporte plus de compétition à l’entraînement. Ça élève le niveau de toute l’équipe, donc c’est positif. »

Votre rôle a-t-il changé depuis ?

« Peu importe ce que le coach me demande, je vais le faire et je vais tout donner dans le rôle qu’on me donnera. Evidemment, être titulaire est un objectif à terme. Si ça arrivait maintenant, pourquoi pas ? Je travaille et me prépare pour ce moment en tous cas. »

Vous avez joué en tant qu’arrière également avec les Knicks, comment pensez-vous vous en être sorti ?

« J’ai joué plutôt meneur en début de saison et maintenant, j’ai effectivement l’occasion de jouer en tant qu’arrière. Je peux faire les deux : porter le ballon ou jouer sans, avec Emmanuel et Trey. Ça va prendre un peu de temps mais je pense que j’ai déjà progressé [sur le poste 2]. Je faisais ça déjà en France, je peux alterner. Mais comme je dis tous les jours, peu importe le poste où je dois jouer, tant que ça rend l’équipe meilleure, je le ferai. »

« On a parlé plusieurs fois avec Tony Parker, surtout en début de saison »

Que pensez-vous avoir appris de cette demi-saison ?

« J’ai appris combien il faut être dur mentalement et constant dans son travail. C’est comme ça qu’on devient un grand joueur, et parmi les meilleurs de la ligue. »

Y a-t-il un joueur qui vous a inspiré particulièrement ?

« Tony Parker. C’est le meilleur joueur français de l’histoire. Il a fait beaucoup de grandes choses en NBA, mais aussi avec l’équipe nationale. J’ai grandi en suivant ses exploits. »

Vous a-t-il donné des conseils en particulier ?

« On a parlé plusieurs fois, et surtout en début de saison. On a discuté de ce à quoi il fallait que je m’attende, à la fois sur et en-dehors du terrain. C’était très bien pour moi. »

Quel joueur êtes-vous impatient d’affronter ce soir dans ce match exhibition ?

« Donovan [Mitchell] pour sûr. C’est un grand ami à moi. Non, je ne peux rien dire… »

On parle souvent de votre agressivité offensive, que répondez-vous à ces critiques ?

« Je pense avoir montré par périodes que je peux être agressif et j’ai été performant. Maintenant, il faut que je gagne en constance. Mais avec le temps, ça devrait aller. Il faut encore se faire à ce style de jeu. Ça va venir, je suis confiant dans ce que je peux faire ici dans le futur. »

Avez-vous eu du mal avec le vocabulaire, le playbook, la barrière de la langue également pour vos débuts ?

« Ça allait. Je connaissais un petit peu. Ma transition a été assez facile de ce côté-là. Il y a toujours un temps d’adaptation mais ça s’est bien passé. »

« La rencontre à Brooklyn montre à quel point je peux être performant dans cette ligue »

Si vous deviez garder un seul souvenir de cette demi-saison NBA ?

« La rencontre à Brooklyn [ndlr : 10 points, 10 passes, 7 rebonds, le 15 janvier dernier]. Je me suis senti vraiment à l’aise, j’ai eu mon premier double double et je n’étais pas loin du triple double. Ça montre à quel point je peux être performant dans cette ligue et c’est motivant pour le futur. »

Quels aspects de votre jeu voulez-vous travailler sur cette fin de saison ?

« Je dirai sur tous les aspects. Je veux m’améliorer chaque jour. Offensivement et défensivement, je peux encore beaucoup progresser. Je veux aussi travailler pour rendre mon corps plus fort. »

Votre coéquipier en sélection jeune, Sekou Doumbouya, est aussi à Los Angeles pour le weekend, suivez-vous encore sa progression ?

« Je suis sa saison, bien sûr. Je sais qu’il est là, qu’il fait de très bonnes choses avec son équipe et en particulier sur ces derniers matchs. S’il continue comme ça, à travailler et à faire ce qu’il sait faire, il ne devrait pas y avoir de problème pour lui. »

Êtes-vous étonné de son niveau de jeu, et pensez-vous qu’il peut finir comme vous en NBA très bientôt ?

« Il est très fort, et très mature pour son âge. Et physiquement, il est très fort, donc ça lui donne beaucoup de facilités sur le terrain. Sur le jeu, il est très talentueux offensivement. Il va devenir très bon. »

Jouez-vous un peu le rôle de mentor auprès de lui ?

« On continue à parler. Je lui donne quelques conseils. Comment ça se passe ici et comment ça s’était passé avant aussi, dans mon expérience. Je ne me fais pas de souci pour Sekou. »

Vous restez jusqu’à dimanche à Los Angeles, est-ce pour profiter de Los Angeles ? Avoir un peu de vacances quand même… 

« Même si ça reste du basket, et c’est ce que j’adore faire, c’est un peu des vacances tout de même… J’aimerais faire un peu de tout. Profiter du temps. J’ai un peu de famille qui est venue donc on va aller visiter un peu Los Angeles mais aussi de profiter des activités du All-Star. »

Joel Embiid a fait savoir sur les réseaux sociaux (en français) qu’il était très content de la victoire du Real Madrid sur le PSG, qu’avez-vous à lui répondre ?

« Je ne lui en ai pas parlé encore mais je vais lui dire qu’il y a un match retour. Je supporte le PSG parce que c’est un club français. Mais mon club préféré, c’est Barcelone. »

Propos recueillis à Los Angeles

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