Cinquièmes de la conférence Est ce matin, avec cinq victoires d’avance sur le neuvième et huit de retard sur le leader, les Wizards s’imaginaient pourtant un peu plus haut en début de saison. Pas aussi impliquée contre les petites équipes du propre aveu de John Wall, la franchise doit faire sans lui depuis fin janvier, et jusqu’à mi-mars.
Sauf qu’elle a remporté cinq matchs de rang pendant son absence, certains se demandant si l’équipe ne tourne pas mieux sans le meneur. Y compris Marcin Gortat ? C’est ce que sous-entendrait ce tweet posté après leur troisième succès de suite.
https://twitter.com/MGortat/status/959286793123250177
Une tournure de phrase qui a énervé John Wall : interrogé sur le sujet, il avait rangé sa langue de bois et affiché son coéquipier sans retenue après lui avoir envoyé un texto l’informant que s’il avait un message à faire passer, qu’il le lui adresse directement, et non via les réseaux sociaux.
« C’était assez choquant d’entendre des gens dire que le ballon circule bien mieux (sans moi) alors que je mets un point d’honneur à bien le faire, à être davantage heureux quand mes coéquipiers marquent que quand c’est moi » confiait-il à ESPN il y a une semaine. « C’est un choc d’entendre ça de lui, alors qu’il a plein de passes décisives et de paniers tout cuits avec moi. »
Le Polonais avait alors dû s’expliquer sur le sens de cette phrase et répondre aux commentaires de son coéquipier.
« Personne n’essayait de le piquer avec un truc qui peut le mettre en colère. Ce n’était pas contre lui. Il l’a compris d’une manière différente et a réagi. On doit se poser la question : qui attaque qui ? » s’interrogeait-il. « Je lui ai parlé, je pensais que c’était clair. Je lui ai dit qu’il n’y avait rien de personnel et je ne pensais vraiment pas à lui quand j’ai écrit ça. »
Pas sur la même longueur d’onde, les deux hommes ont pris rendez-vous pour s’expliquer la semaine dernière, toujours d’après ESPN. La conclusion de cette rencontre : elle a facilité le dialogue mais il y a encore du boulot avant que les choses ne redeviennent comme avant…