Toujours privé de Russell Westbrook et Carmelo Anthony, tous deux en délicatesse avec une cheville, le Thunder s’en remet au talent de Paul George pour facilement disposer des Grizzlies. Il n’y a pas eu vraiment de match tant Memphis n’avait pas envie de défendre au large, et l’écart aurait pu être bien plus lourd. A l’arrivée, une victoire de 18 points (110-92) pour OKC qui reste accroché à sa 5e place de la conférence Ouest.
Après un 6-0 initial de Memphis, c’est Paul George qui débloque la situation. A ses côtés, Steven Adams fait tout le sale boulot, et c’est un régal à regarder. Ses écrans sont massifs, sa défense est précieuse, et ses coéquipiers se régalent. Ray Felton aussi est intéressant, il distribue bien le jeu, et OKC propose un jeu très agréable à regarder. Alex Abrines égalise sur un 3-points (10-10) puis Felton l’imite. Le Thunder a trouvé le bon rythme, et les Grizzlies explosent (26-14). B.J. Bickerstaff prend son premier temps-mort mais Abrines, dans le corner, fait déjà passer l’écart à + 16 (34-18).
La suite est du même tonneau. Les décalages sont parfaitement exécutés côté Thunder. C’est comme s’il y avait Russell Westbrook mais il n’est pas là. Jerami Grant se régale dans la raquette, puis c’est Patrick Patterson qui plante de loin (45-27). Résultat, Memphis s’agace et Dillon Brooks joue des coudes avec John Huestis. La Flagrante 1 est logique, et le Thunder atteint les 20 points d’avance. La pluie de 3-points se poursuit (avec un record de franchise égalé), et à la pause, on retrouve cet écart de 20 points : 74-54.
Le match est plié dès le début de la deuxième mi-temps. OKC débute par un 8-0 histoire d’enlever toute suspense. L’écart flirte avec les 30 points et il faut attendre un bon passage de Ben McLemore, dont c’est l’anniversaire, pour voir les Grizzlies revenir à -14 (92-78). Mais Felton, très bon, remet la balle sous le bras, et sous son impulsion, le Thunder reprend le large (99-80). Et c’est lui qui envoie Terrence Ferguson pour un alley oop très compliqué. Adams participe à la fête, et l’écart se rapproche dangereusement des 30 points.
A l’arrivée, OKC s’impose de 18 points sans deux membres de son « Big Three ». Le tout en encaissant seulement 92 points. Le genre de victoire pleine d’enseignements pour un coach.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.