La loyauté reste le moteur des Mavericks

Devin Harris et J.J Barea ont les profils idéaux pour être transférés. À respectivement 34 et 33 ans, ils ne représentent plus l’avenir à Dallas et leurs contrats seraient intéressants pour des équipes qui cherchent à faire des économies.

Harris est dans la dernière année de son contrat et il ne pèse que 4.4 millions de dollars quand Barea possède encore une année mais à seulement 3.7 millions. Les Mavericks doivent penser à reconstruire et imaginer un après-Dirk Nowitzki. Pourquoi ne pas les échanger contre des jeunes talents ?

« Pour moi, la loyauté c’est d’être respectueux des joueurs, être honnête avec eux, leur faire savoir qu’on sera là pour les aider après leur carrière », explique Mark Cuban. « Dans la reconstruction des Mavs, le processus de décision n’est pas seulement basé sur le talent. C’est une question de culture, d’alchimie, d’effort, de qui est le joueur en dehors du terrain avec la communauté. »

Une attitude saluée par les joueurs.

« Il est loyal à un point où, J.J comme moi, on ne cherche pas à aller ailleurs », confirme Devin Harris. « On est revenu ici pour une raison. On montre notre loyauté en prenant moins d’argent qu’ailleurs, pour être dans une franchise où on souhaite être. On veut gagner bien sûr, mais on est là car on veut faire partie d’une famille, et il nous le rend avec sa loyauté. »

Pour Mark Cuban, ce n’est pas qu’un comportement élégant, c’est une logique de succès : « Gagner est toujours la fondation de la loyauté. Chaque joueur sait que l’objectif de cette franchise est de gagner le titre. Malheureusement, cela veut dire échanger ou libérer certains joueurs à qui on tient beaucoup. »

Mais pas à n’importe quel prix.

« On ne fait pas des transferts simplement pour faire des transferts. On les fera s’ils sont nécessaires pour nous mettre en position de revenir dans la course au titre. Malheureusement, pendant une période de reconstruction, comme on le vit actuellement, presque chaque joueur ressent du stress quand on se rapproche de la deadline. C’était pareil la saison passée, donc l’idée, c’est que ça n’arrive pas la saison prochaine. »