La saison débute dans quelques heures et les Cavs vont devoir sérieusement cravacher pour revenir en playoffs. La saison du phalanstère de Byron Scott a de grandes chances de s’arrêter fin avril, chose impensable lors de ses six derniers exercices.
L’ère LBJ est terminée et malgré ses promesses à chaud un soir de rancoeur, le propriétaire de la franchise n’a pas mis au point de Plan B pour compenser le départ du double MVP. Aucune star n’a comblé le vide, laissant Mo Williams et Antwan Jamison orphelins et tributaires des progrès annoncés de JJ Hickson. Mais la « trahison » de LBJ a eu le mérite de renforcer la fibre identitaire de la cité ouvrière de l’Ohio. La société Sherwin Williams l’a bien senti.
Spécialisée en finition de produits, Sherwin-Williams, qui emploie 2 000 personnes, s’est offert une immense affiche sur Ontario Street, pour vanter sa fidélité à Cleveland. A l’emplacement même où Nike rappelait à toutes les âmes de la ville forêt que l’Elu était un des leurs.
Il a fallu 12 heures pour installer ce billboard, à la veille de la venue de C’s en ville. Sherwin-Williams a choisi une photo en noir et blanc des grattes-ciel de Cleveland avec un slogan publicitaire qui justifie le choix de l’emplacement :
« Notre maison depuis 1866. Notre fierté pour toujours. »
Cleveland glorifié par un des plus gros employeurs industriels, là même où LBJ trônait comme un roi, voilà qui a de quoi regonfler le moral d’une ville encore sous le choc.
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