Derrière le quasi triple double de Pau Gasol (14 points, 15 rebonds, 9 passes) et sept autres joueurs entre dix et quinze points, les Spurs ont dominé une équipe de Memphis toujours ravagée par les blessures (108-85). L’autre Gasol, Marc, a aussi brillé avec 18 points et 7 rebonds mais il était trop esseulé pour espérer confirmer le récent bon passage des Grizzlies.
L’expérience des Spurs fait la différence
Avec les absences de Conley, d’Ennis, de Green et de Tyreke Evans côté Memphis, et celles de LaMarcus Aldridge, laissé au repos, côté San Antonio, les deux équipes rivalisent de maladresse pour débuter le match. Les entrées de Tony Parker et de Patty Mills donnent toutefois l’avantage aux Spurs mais Memphis revient au score derrière douze points de leur banc, dont six pour Deyonta Davis (22-21).
Les hommes de Gregg Popovich font cependant la différence en début de deuxième quart-temps, profitant des balles perdues adverses. Huit points de Pau Gasol lancent un 18-3 qui leur donne 17 longueurs d’avance (49-32). Dans le dur, les Grizzlies parviennent tout de même à limiter la casse avant la mi-temps. Un 3-points de Wayne Selden et un alley-oop pour Brandon Wright leur permettent de revenir à -11 à la pause (51-40).
Tony Parker et Pau Gasol tout en maîtrise
Au retour des vestiaires, les Spurs reprennent leur travail de destruction. Sérieux défensivement, ils limitent Memphis à six points en cinq minutes et leur infligent un 9-2, terminé par un lay-up en transition de TP, pour reprendre le large (63-46). Alors que Pau Gasol distribue caviar sur caviar et que Davis Bertans postérise Deyonta Davis avec autorité, Mario Chalmers et Marc Gasol évitent aux Grizzlies de prendre l’eau avant le dernier quart temps (77-64).
Discrets jusqu’ici, les rookies Dillon Brooks et Ivan Rabb, titulaire cette nuit pour la première fois de sa carrière, ramènent Memphis sous la barre des dix points d’écart avec huit minutes à jouer (85-76). Après un temps mort de Gregg Popovich, Parker et Gasol prennent toutefois les choses en mains. Dans leur sillage, Danny Green et Patty Mills règlent la mire et l’avance dépasse les vingt points d’écart pour tuer les minces espoirs du Fedex Forum.