Les Lakers viennent de rentrer dans l’histoire, par la petite porte. Avec leur hallucinante maladresse aux lancers-francs face aux Pacers, ils ont montré pourquoi ils étaient la pire équipe de la ligue dans ce domaine cette saison. Il faut dire que le meilleur shooteur de lancers de l’équipe s’appelle Kentavious Caldwell-Pope (Andrew Bogut était à 100% mais avec deux lancers tentés) et ne tourne qu’à un modeste 76.5%.
Luke Walton doit donc trouver des solutions pour remédier à ce fléau, capable de faire perdre des matches en route. L’une des solutions prônées par le technicien n’est autre que la méditation, en laquelle il croit beaucoup. L’ancien joueur la pratiquait lorsqu’il portait le maillot des Lakers, sous Phil Jackson. Et il la pratique encore aujourd’hui, au quotidien.
Il pense donc que ces bienfaits pourrait être utiles pour ses joueurs, notamment pour ce problème « très déconcertant ».
« Les lancers-francs, c’est plus mental qu’autre chose. On en parle, on travaille dessus. Et puis j’essaie de ne plus en parler, de laisse faire naturellement. Ça nous tue. Ça nous a pénalisés sur beaucoup de matches cette année. Ils sont tous capables d’être de bons tireurs de lancers, ce n’est pas comme s’ils n’en étaient pas capables. Nous devons juste faire le vide dans notre esprit. »
Alors, Luke Walton a fait appel à Andy Puddicombe, un spécialiste du domaine. Ce dernier est d’ailleurs déjà intervenu auprès d’une franchise NBA par le passé, et c’était aux Knicks, lorsque Phil Jackson était aux commandes. L’intéressé est ainsi persuadé qu’avec la méditation, les Lakers seront plus à l’aise sur la ligne.
« À ce niveau, la préparation mentale est primordiale, » juge-t-il. « J’espère que ces jeunes joueurs vont le comprendre et suivre les traces de Jordan, Kobe, Shaq et les autres, dans l’idée de faire de la méditation une part essentielle de leur entraînement. »
Tant pis si tout le monde n’adhère pas dès le début, juge Luke Walton. L’important est de créer un effet boule de neige si les résultats commencent enfin à se faire sentir.
« Il y aura toujours des gars qui ne vont pas comprendre ou aimer ça, mais si on peut toucher deux, trois, quatre, cinq de nos joueurs… L’esprit est comme un muscle, il peut être entraîné. Il faut du travail, des moments de silence, en particulier dans le monde d’aujourd’hui, fait de réseaux sociaux et de stimulation constante sur téléphone, toute la journée. C’est important qu’ils le comprennent et en tirent profit. »