Dans l’histoire de la NBA, la rivalité entre les Lakers et les Celtics demeure la référence du genre. Les affrontements des années 1980, après ceux des années 60, ont permis à la ligue de décoller sur le plan médiatique, mais aussi mondial, et toute comparaison avec des Finals de légende et le duel Magic Johnson – Larry Bird est toujours risquée.
Seulement, il est vrai que Cleveland et Golden State, avec trois Finals d’affilée – ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire – commence à s’installer près du sommet.
« Boston – Los Angeles était la rivalité dominante. Notre rivalité avec Cleveland est la métaphore de la NBA moderne », estime Steve Kerr au Mercury News. « C’est la même chose, il y a des superstars partout sur le terrain. Il y a trois Finals, tellement de matches et de spectateurs. C’est vraiment unique comme sensation quand ces deux équipes sont dans une salle. »
Même analyse pour Stephen Curry : « D’un point de vue historique, ce sera dur d’égaler les Lakers et les Celtics et le sommet des années 1980 dans l’histoire. Mais on peut écrire le XXIe siècle. »
LeBron James a les clés de cette rivalité
Une quatrième finale de suite serait un exploit énorme, mais pour que cette rivalité continue de durer ensuite, tout dépend de LeBron James, free agent le 1er juillet prochain.
« Ils peuvent encore le faire pendant cinq saisons », explique Mychal Thompson, père de Klay et ancien membre du Showtime des Lakers. « Mais on ne sait pas ce que LeBron va faire. Cela dépend de lui. S’il reste, ce sera une nouvelle rivalité comme Lakers – Celtics. Mais si LeBron part, alors ce sera terminé. »
Mais n’est-ce pas, quelque part, déjà terminé ? Ou au moins changé, puisque le départ de Kyrie Irving modifie les données.
« Ne pas voir Kyrie était étrange », se souvient Draymond Green pour le match de Noël. « Mais peut-être qu’avec Isaiah Thomas, un autre All-Star, ce sera différent. »
Le nouveau chapitre, avec Isaiah Thomas, va donc commencer ce lundi soir lors du Martin Luther King Day. L’occasion pour les Cavaliers de s’enfoncer un peu plus dans la crise ou de relever la tête.