Quelle belle performance des Lakers ! Certes, les Spurs présentaient une équipe bis à Los Angeles, sans Kawhi Leonard, Tony Parker, Danny Green ou encore Rudy Gay, mais la formation de Gregg Popovich demeure toujours aussi solide et difficile à jouer.
Les Lakers ont donc élevé leur niveau de jeu pour l’emporter avec la manière (93-81). Si Brandon Ingram (26 pts) a été très bon, et que Lonzo Ball a confirmé qu’il savait tout faire (18 pts, 10 rbds, 6 pds, 4 ints), c’est bien la performance collective, et notamment défensive, qui est à souligner. Luke Walton semble avoir trouvé un certain équilibre.
Le duo Ball – Ingram brille
Si la partie fut agréable et rythmée, elle a mis quelques minutes à se lancer. Le début de rencontre est appliqué et ce sont les jeunes Lakers qui vont le secouer avec plus de tranchant. Les Spurs attendent le premier temps-mort pris par Gregg Popovich pour se réveiller. Mais au fil des minutes, la formation californienne prend les commandes avec un Brandon Ingram qui domine en un-contre-un, avec 9 points (20-15).
C’est alors que la défense des Lakers commence à prendre du volume. Elle prive les Texans de panier pendant six minutes ! Ball et Ingram inscrivent respectivement 8 et 9 points dans le second quart-temps, clairement maîtrisé par les Lakers. Les Spurs n’ont alors marqué que deux paniers primés et semblent encore endormis (49-38). Méfiance donc…
Au retour des vestiaires, ce qui devrait arriver arrive. Los Angeles baisse d’un ton en perdant de nombreux ballons, avec des passes mal appuyées ou qui finissent dans les pieds. L’académie de jeu des Spurs se met en place, accumule les paniers, notamment extérieurs et ils reviennent dans la partie. Les Lakers ne trouvent des solutions que dans les transitions, dans les courses, dans un jeu rapide (68-62).
Une défense énergique et appliquée
Pour cela, il faut défendre, récupérer des ballons. Les joueurs Luke Walton vont alors produire un des meilleurs quart-temps de leur saison en défense. Quelle énergie ! L’équilibre des forces, entre titulaires et remplaçants, imposé par le coach semble enfin trouvé et chaque joueur sur le terrain offre le meilleur de lui-même en défense : ça change bien sur les écrans, ça coupe les passes, ça communique.
Résultat concret : ça donne des ballons volés et les Lakers peuvent alors se faire plaisir en attaque avec de gros dunks comme ce alley-oop exceptionnel de Larry Nance Jr. Les Spurs coulent complètement face à cette vague. Ils perdent 7 ballons rien que dans le dernier quart-temps !
Luke Walton peut rigoler avec Gregg Popovich après le buzzer final : les Lakers enchaînent une 3e victoire de suite (93-81) et montrent pleinement ce qu’ils ont dans le ventre. Dans ce cadre, le potentiel est enfin exploité et désormais, pour espérer accrocher une place en playoffs, il faut terminer la saison avec la même intensité.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.
Crédit photo : Lakers.com