Difficile de mieux résumer l’année 2017 que le tweet d’Isaiah Thomas où le meneur des Cavaliers explique avoir vécu la « meilleure année de sa carrière et la pire de sa vie ».
Sur le plan sportif, Thomas a tutoyé les sommets avec 28.9 points de moyenne avec les Celtics, des performances remarquables dans le money-time et en playoffs. Seulement, sur le plan humain, Thomas a perdu sa sœur et son transfert à Cleveland fut douloureux tant il avait trouvé sa place à Boston. Sans oublier sa blessure à la hanche, la plus pénible et longue de sa vie.
2018, avec son retour à la compétition ce mardi soir, va donc naturellement agir comme un nouveau départ et une façon de tourner la page de l’année 2017.
« Ça a été un long processus pour moi », explique-t-il. « Ce fut frustrant, difficile mais dans le même temps, il faut y croire. Chaque jour, j’ai attaqué ma journée pour essayer d’être meilleur et maintenant le grand jour est arrivé. Je n’ai pas joué depuis si longtemps que cela va être bizarre, mais je suis heureux. »
Ces longs mois d’attente ont également permis à Thomas de mûrir.
« Je n’ai jamais pris le basket pour acquis. Je voulais seulement devenir le meilleur joueur possible. Connaître à 28 ans sa première véritable blessure, devoir rester loin des parquets, cela me permet d’apprécier encore plus le basket. Cela m’a rendu meilleur, en tant que joueur, en tant que personne, physiquement et mentalement. Ce sera spécial en 2018. »
Néanmoins, il va falloir attendre un peu avant de revoir le fabuleux joueur qu’il était en sous les couleurs celtes. Car Thomas n’a pas joué depuis le 19 mai 2017… et Tyronn Lue ne va lui donner qu’une dizaine de minutes pour l’instant.
« Je sais que cela va prendre du temps mais une fois que je serai à l’aise, alors toutes les restrictions vont disparaître. Ma hanche va mieux mais je n’ai aucun rythme, aucune sensation de match pour le moment. J’ai tellement été absent longtemps que je n’ai plus mes pouvoirs. »
En fin de contrat, Thomas a quatre mois pour retrouver toutes ses qualités techniques et physiques, et trouver sa place dans sa nouvelle formation, avant le début des choses sérieuses : les playoffs, son terrain de jeu préféré.