Dallas gagne enfin à l’extérieur

Vainqueur de Toronto la veille, Dallas s’offre le scalp d’une autre équipe du Top 8 à l’Est, en s’imposant 98-94 sur le parquet de Pacers privés de Victor Oladipo. Balayés à Detroit la veille, les coéquipiers de Myles Turner ont mené toute la rencontre, mais ils craquent dans le money time face à une équipe de Dallas plus appliquée dans les dernières minutes. Dirk Nowitzki (15 pts, 7 rbds) et les siens restaient sur 8 défaites de rang à l’extérieur.

En l’absence d’Oladipo, c’est Bojan Bogdanovic qui lance idéalement le match pour les Pacers. Dallas souffre mais peut compter sur un Dirk Nowitzki en mode « Old School » pour ne pas se faire trop distancer dans ce début rencontre (10-9). Malgré toute la classe de la star allemande, Indiana ne baisse pas d’intensité à l’image d’un Myles Turner à son avantage face au secteur intérieur très statique des Texans (21-15). JJ Barea, en sortie de banc, tente par son envie de ramener son équipe à la hauteur de son adversaire, mais le collectif des Pacers, emmené par un très bon Lance Stephenson, termine bien ce premier quart-temps (28-22).

Indiana et Dallas se rendent coup pour coup

Plus concernés défensivement, les Texans jouent de mieux en mieux, ce qui leur permet de revenir tout près de leurs adversaires (30-31). Muselé par la défense des Pacers, Dennis Smith Jr passe à côté de sa première mi-temps, mais ça n’empêche pas le jeune rookie de claquer un énorme alley-oop. En confiance après son dunk, Smith va mieux dans ce match, et c’est lui qui maintient Dallas dans la rencontre (38-36). La fin de première mi-temps est très rythmée. Les deux équipes proposent de très belles choses offensivement, très souvent conclues par des tirs à 3-points comme ceux de Devin Harris ou Harrison Barnes côté Dallas ou Lance Stephenson et Thaddeus Young côté Pacers. À la mi-temps, Dallas est mené d’un tout petit point (54-53).

Les deux équipes sont en back-to-back, mais ça ne se ressent pas. Comme lors de la fin de la première période, Mavs et Pacers sont au coude à coude (62-62). Devant leur public, les Pacers tentent de distancer les Mavericks, et ils peuvent compter sur Turner pour faire mal sous le cercle. Disparu des radars après un bon premier quart-temps, le jeune pivot élève son niveau de jeu et il offre un petit écart aux Pacers (73-66). Mais Dallas fait le dos rond, et s’est toujours très indécis à la fin du 3e quart-temps (74-71).

Lance Stephenson de héros à zéro

Domantas Sabonis et Bogdanovic à 3-points redonnent sept points d’avance aux Pacers (81-74), mais Indiana joue de moins en moins bien. Les actions offensives manquent de liant et le ballon circule moins en attaque. La faute à une équipe de Dallas qui impressionne en défense.

Menés toute la partie, les Texans abordent même le money time en tête grâce à Barnes (91-90). Dans une ambiance électrique, Lance Stephenson à 54 secondes de la fin égalise d’un drive dont lui seul a le secret (94-94). Mais quelques secondes plus tard, alors que Barnes ne score qu’un seul de ses deux lancers-francs (95-94), le feu follet d’Indianapolis perd le ballon du match.

Dennis Smith Jr ne se fait pas prier pour inscrire un lay up tout seul (97-94). Les Pacers ont encore l’occasion d’égaliser mais la défense très haute des Mavs les empêche de trouver une bonne position, et Dallas s’impose sur le fil en terminant la partie sur un 14-4.