Vince Carter donne une leçon aux Cavs !

« Êtes-vous sûr qu’il a 40 ans ?! », s’interroge le commentateur télé local. Oui, Vince Carter a bien 40 ans. Et à l’instar d’un Manu Ginobili plus tôt cette saison, il a prouvé qu’il avait encore toute sa place en NBA.

Avec ses 24 points (10/12) et 5 rebonds, son meilleur match cette saison bien sûr, il a été le grand bonhomme de cette victoire obtenue avec la manière par les Kings face aux Cavaliers (109-95). Avec l’adresse de son vétéran, ainsi que l’efficacité de Willie Cauley-Stein (17 points et 9 rebonds) et la créativité de Bogdan Bogdanovic (16 points et 8 passes), Sacramento a pris le dessus dans le dernier quart-temps où LeBron James (16 points, 10 rebonds et 14 passes mais 6/17 aux tirs) et les autres Cavs ont été à la peine.

Les papys font de la résistance

Cleveland, après sa défaite de Noël à Golden State, avait pourtant envie de repartir de l’avant à Sacramento. LeBron James le fait vite comprendre avec ses attaques en transition létales. Avec un spin move ou sans, le King semble trop fort pour la défense locale. Et comme Smith et Love mettent déjà dedans de loin, Cleveland prend vite les devants.

Pour leur répondre, papy Zach Randolph montre sa résistance avec sa patte gauche. Ses points intérieurs font du bien tandis que Bogdanovic, arrivé du banc, commence à se régler à distance. Le Serbe est vraiment inspiré devant D-Wade face auquel il défend bien, puis sort un enchaînement simple. Ou contre un tir de Korver. Et il se montre vraiment en confiance dans son tir (38-31).

Un autre papy, venu du banc, fait une belle impression. En drivant fort devant Crowder, Vince Carter aligne plusieurs finitions près du cercle. Dans la raquette, Cauley-Stein profite des espaces créés par les deux derniers cités. Dos au panier, l’intérieur se régale. Tout comme le public de Sacramento qui voit son équipe prendre le large grâce à Hield de loin, puis avec Carter d’encore plus loin (57-45). Heureusement pour Cleveland que Frye et Love mettent dedans derrière l’arc aussi (62-55). Une adresse extérieure qui permet aux Cavs de repasser devant à l’entame de la seconde période.

Vince Carter et Cauley-Stein, improbable duo gagnant

Cette embellie est de courte durée car Vince Carter, après son premier acte réussi, semble bien décidé à faire gagner son équipe ce soir. Ses coéquipiers lui donnent un maximum de ballons au poste et ils font bien. Dos au cercle devant Crowder, le dunkeur fou se montre ultra efficace. Adroit dessous et adroit de loin, quand il faut sanctionner derrière la ligne à 3-points au buzzer. La balle circule bien côté Kings, notamment entre Carter et Cauley-Stein qui continue d’enchaîner ses moves dans la raquette, devant un Jeff Green dépassé en taille et parfois même en vitesse.

Cleveland manque de justesse dans l’exécution pour répondre, à l’instar de ce layup raté par James, de ce tir refusé par Wade en toute fin de possession qui se termine en violation des 24 secondes ou de ce pied qui traine sur la ligne, de Kyle Korver. Ce dernier tente bien de passer « en mode 4e quart-temps » mais rate quand même plus de la moitié de ses tentatives à 3-points. Le momentum est clairement du côté de Sacramento, et de Vince Carter. Il enchaîne un nouveau tir primé, un duel au poste devant Korver puis le fadeaway, à nouveau posté ! À chaque geste de VC, la foule s’emballe à l’image de cette passe dans le dos à l’origine du bon mouvement qui aboutit au 3-points dagger de Temple.

Grosse victoire pour Sacramento qui pourrait avoir la bonne idée d’enchaîner vendredi avec la réception des Suns. Les Cavs (24-11), toujours 3e à l’Est, poursuivent leur road trip samedi à Utah où ils restent sur trois défaites de rang.