Pour David Blatt, Kyrie Irving a fait preuve de courage en quittant Cleveland

Revenu en Europe, au Darussafaka, depuis son licenciement par les Cavaliers sans ménagement en janvier 2016, David Blatt continue de suivre avec un oeil attentif ses anciens joueurs. L’entraîneur garde en particulier le lien avec Kyrie Irving qui a passé un cap depuis son transfert à Boston.

« Je me souviens encore de Kyrie qui me disait qu’il voulait simplement être heureux quand il arrivait au match. Et il ne se sentait pas comme ça », relate David Blatt au Boston Herald. « C’est très important pour Kyrie d’être heureux et ça marche fort pour lui en ce moment. »

Les critiques n’ont pourtant pas épargné Kyrie Irving, qui voulait quitter les Cavs qui dominent leur conférence depuis trois ans.

« La première chose qui m’a frappé quand il a demandé son échange, c’est qu’il voulait changer sa situation personnelle. C’est quelque chose qui n’a pas forcément été facile à interpréter. C’était courageux et c’est un de ces trucs qui le rend très spécial. Et maintenant, il est au sommet du totem, il est la star. Et il se révèle dans ce rôle. C’est comme ça que son potentiel va vraiment sortir, avec les responsabilités de son équipe. »

Fan des Celtics depuis son enfance, David Blatt n’est certes pas objectif en évoquant son ancien disciple et sa franchise favorite. Mais il donne également des circonstances atténuantes à son ex-meneur.

« Il ne faut pas oublier que Kyrie est arrivé en NBA à 19 ans. LeBron à 18. Durant ses premières années, LeBron n’a rien gagné non plus. Quand un joueur arrive si jeune, on attend de lui qu’il porte son équipe. LeBron était davantage prêt à le faire mais Kyrie est arrivé dans une situation très disfonctionnelle à Cleveland. L’équipe était très mauvaise. »

À 24 points, 5 passes et 3 rebonds, Kyrie Irving est au final moins performant statistiquement à Boston qu’à Cleveland. Mais il vit son rêve de franchise player ! Le bonheur avant tout…