Avec 15.2 points de moyenne à 35% de réussite, Bradley Beal a éprouvé des difficultés à jouer sans John Wall pendant les cinq premiers matches sans son meneur de jeu. Mais depuis, en trois matches, l’arrière a pris feu : 36.7 points à 52% et 39% à 3-pts, dont une superbe pointe à 51 unités face à Portland.
« C’est déjà un scoreur mortel », rappelle le meneur au Washington Post. « Mais il trouve différents moyens de marquer, en allant près du cercle. Et quand on a un gars comme ça, qui peut scorer de multiples manières, être en rythme, alors le panier s’agrandit. Quand un joueur shoote comme ça, il n’y a rien à faire. »
Avec presque 27 shoots tentés de moyenne depuis trois rencontres, Bradley Beal a récupéré la quasi totalité des tirs habituellement réservés à John Wall, et bientôt, il va falloir les partager à nouveau.
« On va devoir trouver une façon de le garder en rythme quand je vais revenir. Qu’il soit toujours dans la zone », prévient son camarade.
Bradley Beal comme première option ?
Comment faire ?
« Clairement essayer de le trouver davantage et parfois lui donner la mène et lui faire jouer les pick-and-rolls », annonce le meneur. « Parfois, quand je ne mets pas de shoots, on va le laisser jouer le pick-and-roll. Il y a des moments où je dois bénéficier de ce rôle et être capable de shooter, comme lui le fait pour moi. »
Un échange des rôles donc, afin de ne pas perturber les bonnes habitudes d’un Bradley Beal en pleine confiance.
« À chaque fois qu’on shoote, on a l’impression que ça va rentrer », décrit l’arrière, quand il évoque sa récente belle série. « On a la sensation d’avoir un feeling naturel avec la balle, avec le basket en général. On se sent bien, énergique. En ce sens, on se sent presque impossible à arrêter. »
Après avoir soigné son genou, et subi une petite intervention, John Wall est attendu sur les terrains cette semaine.