Personne n’en voulait vraiment à Kristaps Porzingis d’avoir manqué le tir de la gagne cette nuit contre Chicago, tant New York avait mal joué en début de partie. Menés 19-6 après sept minutes de jeu, les Knicks ont montré un visage que leur entraîneur déplorait à l’issue de la rencontre.
« Ça n’a pas d’importance » explique-t-il à NorthJersey.com au sujet du dernier tir de Kristaps Porzingis. « Le match a été perdu au début. Cette équipe a un problème avec les déplacements. On n’était pas prêts à jouer, on les a laissés construire une grosse avance. On a montré du répondant à la fin, notre banc nous a gardés dans le match, mais il n’y a pas d’excuse à chercher. »
Une victoire pours huit défaites en déplacement
Un problème avec les déplacements ? Dans les faits, c’est évident, puisqu’avant celui à Chicago, les Knicks n’avait gagné qu’un seul de leurs huit matchs à l’extérieur. Mais le problème a quitté le terrain pour s’immiscer dans la tête des joueurs, qui sont arrivés défaitistes dans l’Illinois.
« Il faut commencer à jouer dès le début du match. C’est une préparation mentale. On en a parlé, j’ai essayé de les secouer et ils étaient du genre à dire ‘On a des soucis en déplacement, on ne va pas gagner ce match’. On les a laissés jouer leur jeu. Tu ne peux pas faire ça dans un match NBA. »
Un avis partagé par Kristaps Porzingis qui, comme son coach, se fiche du dernier tir mais pointe du doigt le mauvais état d’esprit des siens en dehors de leurs bases. Tout en assumant, en patron, les conséquences de ce passage à vide.
« J’ai le sentiment d’avoir laissé tomber mes coéquipiers » confie le Letton. « Et je ne parle pas du dernier tir, mais de l’ensemble du match. On ne peut pas commencer les matchs comme ça, et je ne peux pas commencer un match comme ça. On doit jouer à un meilleur niveau et je dois jouer à un meilleur niveau, dès le début. Donc je prends l’entière responsabilité de cette défaite. »
Le prochain déplacement paraît idéal pour vaincre leurs démons : à Brooklyn. Une équipe abordable, tout près de chez eux.