Chris Paul, fournisseur officiel de caviar pour Ryan Anderson

Parfois, la complicité entre deux joueurs s’explique avec une simple équation. Depuis le début de saison et malgré un nombre réduit de matches disputés, Chris Paul et Ryan Anderson s’entendent parfaitement sur un parquet.

Pourquoi ?

« Il sait shooter et je sais passer. C’est aussi simple que ça », résume le meneur des Rockets à ESPN.

Chris Paul est revenu depuis huit matches, les Rockets demeurent invaincus avec l’ancien meneur des Clippers et Ryan Anderson se régale : 25 de ses 38 paniers ont été inscrits après une passe de l’ancien Clipper. Outre l’importance de cette entente, c’est l’efficacité, déjà évoquée dans nos colonnes, qui est remarquable. Quand Chris Paul fait une passe à Ryan Anderson pour un tir primé, c’est 21/27 au shoot, soit 77.8 % de réussite à 3-pts ! Prodigieux.

« C’est pour ça que je suis ici : pour shooter autour de superbes meneurs de jeu », explique Ryan Anderson. « Avoir Chris Paul ouvre tellement d’espace pour moi ou les autres shooteurs. C’est encore plus facile avec lui. »

Comme toujours, selon la formule, « timing is everything ».

« Il me donne la balle au moment où je suis ouvert, ce qui aide pour un shooteur. Il y a des moments où je sais que je vais recevoir la balle et quand c’est le cas, alors ça rentre. »

Pour le moment, Ryan Anderson trouve la cible – 23 points à 9/11 au shoot, 5/6 à 3-pts contre le Jazz – mais même sans cette efficacité redoutable, Chris Paul se réjouit d’avoir un intérieur fuyant aussi précis.

« Même s’il manque des tirs, tout le monde a le League Pass. Vous voyez ce que je veux dire ? Il est dans la ligue depuis assez longtemps pour savoir ce dont il est capable, ce qu’il apporte à une équipe, même s’il ne marque pas tous ses shoots. Les défenses doivent rester sur lui. Quand il est derrière la ligue, il y a peu d’aide car ils savent que c’est un tireur d’élite. »

Et dire que les Rockets avaient envie de s’en séparer cet été…