Pour la seconde fois de sa carrière, J.B. Bickerstaff est sorti de son poste d’assistant coach pour remplacer un coach viré. La première fois, c’était en 2015 avec les Rockets en remplacement de Kevin McHale. Il avait alors dirigé 71 rencontres, pour un bilan de 37 victoires et 34 défaites, avant que Houston n’engage Mike D’Antoni.
Deux ans plus tard, le voilà donc à la tête des Grizzlies, et son groupe a enfin décroché face aux Wolves un premier succès après 11 défaites d’affilée – huit pour David Fizdale et trois pour lui.
Le monsieur intérim de la NBA, proche de Dave Fizdale, doit assumer un poste compliqué sportivement et sur le plan affectif.
« Il y a de l’affectif en jeu », explique le nouveau coach de Memphis. « On a des sentiments. On est venu ici ensemble pour être à deux, pas pour faire les choses tout seul. Mais, il faut prendre conscience qu’on a une responsabilité pour ces gars qui sont sur le terrain. Fiz disait toujours ça : « C’est plus important que moi ». »
Il y a effectivement une saison à sauver pour les Grizzlies, 13e à l’Ouest actuellement.
« Il faut y aller étape après étape. On ne va pas changer les choses en une soirée. Il faut faire attention aux petits détails et aux petits profits, qui deviennent au fur et à mesure plus gros. Et cela va se voir dans le tableau des victoires et des défaites. »
Par définition, un coach intérimaire a un avenir incertain. J.B. Bickerstaff avait réussi à accrocher une place en playoffs en 2016 avec les Rockets, mais son poste n’avait pas été confirmé la saison suivante. Qu’en sera-t-il avec Memphis ?
« On ne peut se laisser influencer par ça. Le plus important, c’est de faire du mieux possible pour l’équipe. Ce n’est pas pour obtenir un boulot que je fais ça. C’est surtout pour que ce groupe s’amuse le plus possible et exploite son potentiel. »