S’ils maintiennent leur rythme actuel, les Sixers peuvent viser les 50 victoires à la fin de la saison. Ce serait quasiment autant que le nombre de victoires cumulées… sur ces trois dernières saisons (56). Philadelphie est donc bien, jusqu’ici, l’une des équipes qui a la plus progressé par rapport à l’année dernière. Une jolie confirmation.
La nuit prochaine, les jeunes Sixers affrontent un nouveau gros test avec leur déplacement à Boston, leader de la conférence Est. Les deux équipes s’étaient déjà affrontées très tôt dans la saison, avec une victoire, leur première à l’époque, des Celtics à Philadelphie. Une quinzaine de matches après ce premier duel, les C’s voient sans doute leurs adversaires d’un autre œil. Car depuis, les 76ers se sont affirmés comme des candidats sérieux aux playoffs.
« Je trouve que ça marche très bien avec ces gars », sourit Al Horford. « Tu as un gars comme Joel Embiid, tu as Ben Simmons, tu as beaucoup de bons joueurs là-bas. Puis tu ajoutes quelques vétérans – J.J. Redick, Amir Johson – et tout d’un coup tu es une équipe de playoffs. Leur futur s’annonce vraiment brillant. »
Avant les renforts de joueurs d’expérience cet été, Philadelphie a connu des années de disette sur le plan sportif, tout en accumulant les tours de draft très hauts placés. Les sélections de Ben Simmons, Joel Embiid, Markelle Fultz ou encore Jahlil Okafor sont le résultat de cette « politique », pourtant tant décriée par le passé, pensée par Sam Hinkie.
« Je ne sais pas si c’est une manière conventionnelle de faire, par rapport à ce qui a été fait dans l’histoire NBA, mais ça marche pour eux et ils ont récupéré de très grands talents en draftant bien », juge Kyrie Irving.
« Ce n’est pas comme ça que tu veux le faire mais ça fonctionne pour eux », pense aussi Al Horford. Leur coach Brad Stevens, qui salue le travail « incroyable » de son homologue Brett Brown, est du même avis.
Malgré les nombreuses blessures qu’ont connu leurs bijoux, la stratégie des Sixers a donc payé.
« Ils sont vraiment une bonne équipe de basket. Ils ont fait du bon travail pour obtenir les bons vétérans. Quand tu regardes Redick, il fait une saison phénoménale et Amir (un ancien de la maison Celtics), on sait ce qu’il apporte à une équipe. Puis de l’autre côté, tu as des gars comme (Robert) Covington ou (Richaun) Holmes qui ont été draftés tardivement ou non drafté et qui se développent à l’intérieur de leur système. Si ces gars étaient tous en bonne santé, ils auraient probablement remporté beaucoup plus de matches avant cette année. »