Les Celtics brisent la belle série des Pacers

Indiana y a cru une mi-temps avant de se rendre à l’évidence : pour l’instant, cette équipe de Boston est bien un ton au-dessus des autres au sein de la conférence Est. Malmenés pendant 24 minutes (52-45), les Celtics s’en sont remis à leur duo de feu Irving-Horford (25 et 21 pts) pour renverser la vapeur dans le 3e quart-temps et l’emporter 108-98. Il a manqué de la discipline (20 balles perdues) et un leader chez des Pacers privés de Victor Oladipo (genou). Contrairement à la veille face aux Raptors, ils n’ont pas pu compter sur un nouvel exploit de Lance Stephenson dans le sprint final, 3e meilleur marqueur de son équipe derrière Domantas Sabonis (17 pts) et Myles Turner (19 pts). En back-to-back comme leur adversaire, Boston se déplaçait sans Jaylen Brown (obsèques de son meilleur ami) et Marcus Morris (genou), ce qui n’a pas empêché les hommes de Brad Stevens de signer un 18e succès cette saison, le 10e sur les 12 matchs joués à l’extérieur.

Retour éclair

Même sans son leader au scoring, la perspective de rafler un sixième succès consécutif, qui plus est à domicile face au leader à l’Est, avait aiguisé l’appétit d’Indiana. Si le plan dessiné par Nate McMilan a fonctionné en première mi-temps, le 3e acte aura permis à Boston de remettre les pendules à l’heure. Les Celtics ont en effet livré une leçon d’un froid réalisme et d’une efficacité diabolique.

C’est Terry Rozier, sur la lancée de son match de la veille, qui a donné le signal avec un 3-points pour offrir l’avantage aux siens pour la première fois du match (62-63). Et derrière, le collectif de Brad Stevens a déroulé, infligeant un 12-0 à leurs hôtes. Un run dont Indiana ne se remettra jamais, initié par un 3-points du métronome Al Horford et conclu par la relève, Jayson Tatum, également derrière l’arc après une super extra-pass d’Ojeleye (66-75).

Les Pacers si près si loin

Rozier se chargera de finir le boulot avec un panier plus la faute de Joe Young. En 12 minutes (37-16 pour Boston), la confiance venait indiscutablement de changer de camp (70-82). Indiana parviendra à maintenir le suspense jusqu’à l’entrée du money-time en s’appuyant sur la détermination du trio Collison-Sabonis-Turner, revenant notamment à -8 à deux reprises.

Mais Baynes, Smart et Rozier s’attelleront à repousser le danger, laissant ensuite le soin à la paire Irving-Horford de finir le job, au métier (98-108). Tout le contraire des locaux à qui il aura clairement manqué un Victor Oladipo capable d’étirer un peu les défenses et d’apporter de la créativité pendant les moments chauds. Les fans ont également espéré un nouvel exploit de Lance « Born Ready » Stephenson, mais celui n’est jamais venu, et Boston s’en est tiré sans trop de dommage dans le final.

Indiana va à présent tenter de repartir de l’avant ce lundi à l’occasion de la venue du Magic d’Orlando, sparring partner du moment par excellence. Dans le même temps, les C’s défieront leur dauphin à l’Est, Detroit, au TD Garden.