Les Bulls ont disputé à Utah leur troisième match de la saison en back-to-back, pour une troisième défaite à la clé. La première fois c’était de 6 points, la deuxième de 39 et cette fois-ci de 30. S’il est vrai que Chicago ne gagne pas souvent cette année, les joueurs de Windy City étaient pour le coup clairement sur les rotules après leur voyage de Los Angeles à Salt Lake City. Pour Robin Lopez, neuf saisons au compteur, ce n’est pourtant pas une excuse.
“Ils étaient simplement plus physiques que nous” regrette l’intérieur chez NBA.com. “C’est dur de gagner des matchs de basket de cette façon. On est des professionnels, on devrait faire avec (les back-to-back). C’est le quotidien de toutes les équipes.”
Sauf que les Bulls sont très jeunes et que pour Lauri Markkanen par exemple, c’était plus compliqué hier soir.
“Je l’ai trouvé fatigué, pas de doute là-dessus” affirme ainsi Fred Hoiberg, le Finlandais ayant terminé la rencontre à 1/9 aux tirs. “Il était patraque ces derniers jours, mais il faut trouver un moyen de le faire participer, comme au match d’avant contre les Lakers quand il a pris 14 rebonds. Il rebondira, je ne m’inquiète pas pour lui.”
Fred Hoiberg : “Toutes les équipes jouent des back-to-backs”
Au contact dans le deuxième quart-temps et seulement à dix unités à la pause, les Bulls ont explosé en deuxième mi-temps : on ne peut plus classique quand on joue son deuxième match en deux jours.
“J’ai trouvé qu’on avait fait un solide premier quart-temps” tient quand même à souligner l’entraîneur. “Puis ils ont accentué la pression, l’impact physique, et nous ont simplement dominés. On ne leur rentrait pas dedans, on n’était pas ouverts, alors que eux faisaient ce qu’ils voulaient.”
Avec dix joueurs de la rotation ayant deux saisons ou moins d’expérience dans la grande ligue, il faut s’attendre à voir Chicago galérer dans ce genre de situation. Pour autant, Fred Hoiberg est de l’avis de son vétéran : toutes les équipes sont dans le même bateau et il faut savoir s’adapter.
“Il y aura beaucoup de soirs comme celui-là. C’est un back-to-back compliqué, mais ce n’est pas une excuse. Toutes les équipes les jouent. Quand c’est ton tour, que tu perds du temps à voyager après une défaite compliquée sur le plan mental, tu dois trouver un moyen d’être l’équipe qui en veut le plus.”