Dallas – Boston : Kyrie Irving (47 points) arrache la 16e victoire de suite

Menés de treize points à sept minutes de la fin du match, les Celtics ont tout de même trouvé le moyen d’envoyer la rencontre en prolongation avant d’engranger une seizième victoire de suite face à une surprenante équipe de Dallas (110-102). La recette est désormais connue pour les hommes de Brad Stevens. Défendre dur et laisser place au show Kyrie Irving en attaque. Et ce soir, Uncle Drew était intenable. Auteur de 47 points, à 16 sur 22 aux tirs, dont 10 en prolongation, il a méthodiquement disséqué la défense de Dallas. Malgré les 31 points d’Harrison Barnes et le premier double double de la saison de Dirk Nowitzki (14 points, 12 rebonds), les Mavs n’ont rien pu faire en fin de match face à la meilleure défense de la NBA.

Kyrie Irving frôle la perfection

Ultra motivé face à Kyrie Irving, Dennis Smith met Dallas sur de bons rails avec six points rapides (8-2). Comme face à Golden State et Atlanta, Boston peine à se mettre en route mais cette fois ils réagissent beaucoup plus rapidement. Irving, piqué au vif par l’insolence du rookie des Mavs, élève son niveau de jeu et permet aux Celtics de répondre par un 17-3. Grâce 18 points de Kyrie, 12 de Jaylen Brown, et une défense hermétique, les hommes de Brad Stevens déroule (34-22).

Alors qu’Irving et Brown soufflent sur le banc, l’attaque de Boston patauge face à la zone 2-3 de Rick Carlisle. Derrière l’adresse d’Harrison Barnes et de Wesley Matthews, Dallas inflige même un 18-5 aux Celtics pour revenir dans le match (44-43). Il faut attendre le retour de Kyrie Irving pour voir les hommes en vert réagir. L’ancien Cavalier continue sur la lancée de son premier quart temps, marquant ses neuf premiers tirs et ratant le dixième au buzzer. Il rentre aux vestiaires avec 25 points et Boston avec quatre longueurs d’avance (53-49).

Carlisle a trouvé la clé

Dallas enchaine en ouvrant la deuxième mi-temps sur un 9-0 ! La stratégie de Carlisle d’utiliser le switching de la défense de Boston pour rechercher des duels avantageux est au cœur du bon passage des Mavs. À chaque fois que Kyrie Irving change sur un écran et se retrouve sur Harrison Barnes, l’ancien Warrior l’attaque avec succès. En sept minutes, il ajoute douze points et Irving frustré écope de sa troisième faute personnelle et d’une faute technique (70-63). Après n’avoir marqué que 19 points en deuxième quart temps, les Celtics font pire dans une troisième période marquée par leur maladresse, 31% à l’exception d’Irving, et de nombreuses pertes de balles (77-69).

Avec sept minutes à jouer, le trio Barea-Ferrell-Nowitzki fait passer l’avance des Mavs au dessus des dix unités (87-74). Sentant le danger, Stevens relance alors son cinq majeur. L’intensité défensive de Jaylen Brown (22 points) réveille la meilleure équipe de la ligue et face à cette pression, Barnes et les Mavs forcent, permettant à Kyrie Irving de ramener son équipe à égalité avec une minute au chrono (96-96). Irving et Barnes auront l’opportunité de gagner le match pour leurs franchises mais les deux tentatives trouveront le cercle, envoyant le match en prolongation.

Uncle Drew finit le boulot

Alors que Barnes et Barea retrouvent de l’agressivité vers le cercle pour donner l’avantage à Dallas, Kyrie Irving leur répond systématiquement pour garder le score à égalité. Sans surprise, la défense de Boston finit par prendre le dessus sur l’attaque des Mavs. Trois stops se transforment en six points et les Celtics continuent leur incroyable série de victoires avec un 16e succès de rang.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.