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Interview Guerschon Yabusele : « J’attends ma chance »

Contrairement à Frank Ntilikina, qui débute comme lui en NBA, Guerschon Yabusele joue peu (ou pas) avec seulement 25 minutes en six matches. Depuis dix jours, il n’est même entré en jeu qu’une fois en jeu, face aux Hornets.

De retour de Chine, l’ancien Rouennais découvre la NBA dans une très grosse écurie, chez des Celtics invaincus depuis 13 matches. Pour Basket USA, le « Dancing Bear » revient sur son expérience en Chine, les débuts de Frank Ntilikina mais aussi ce début de saison passé au bout du banc.

Le temps de jeu n’est pas encore au rendez-vous, mais que retenez-vous de ce premier mois en NBA ?

C’est plutôt bien. On enchaine les victoires pour l’instant. On a perdu les deux premiers matches mais on a bien rebondi. On travaille beaucoup, on essaye vraiment de faire le moins d’erreurs possibles sur le terrain. J’essaye de beaucoup apprendre, de voir comment ils jouent et par rapport à l’énergie que je peux apporter. Pour l’instant, c’est plutôt bien, et déjà je suis ravi de cette équipe. C’est une chance pour moi de les voir gagner comme ça. C’est une chance d’être sur le banc comme ça et d’être prêt à chaque moment de rentrer. Pour l’instant, c’est une super expérience.

« En Chine, il y avait des moments où j’étais à deux doigts de péter un câble »

Sur le plan de vos chevilles, vous êtes totalement rétabli ?

Il n’y a aucun problème de côté-là. Elles sont super bien. Sur le terrain, je me sens aussi super bien, et il y a vraiment zéro problème.

Avant de revenir sur ces débuts à Boston, qu’est-ce que le passage en Chine vous a apporté en terme de jeu par rapport à la Pro A ?

C’était différent. Il fallait que je sois un leader sur et en dehors du terrain. Il fallait que j’aide les autres joueurs à s’améliorer. C’est vrai que j’avais souvent la balle dans les mains, et il fallait que je crée du jeu. Donc c’est clair que par rapport à cela c’était différent de la France, il fallait vraiment que je sois plus mature en terme de jeu, ne pas péter un câble, vraiment que je garde les pieds sur terre et que je marque aussi beaucoup tout en aidant l’équipe à gagner des matches.

Au-delà de l’expérience sportive, qu’avez-vous retenu de cette expérience humaine ?

C’est vraiment difficile. Il y avait, je ne vais pas mentir, des moments où j’étais à deux doigts de péter un câble. La vie était vraiment différente, et c’est sûr que ça passe ou ça ne passe pas. Au final, j’avais vraiment bien aimé car en terme d’expérience humaine, c’était vraiment différent. J’aime bien apprendre et partir un peu, changer de culture. C’était vraiment une bonne expérience.

« J’attends que le coach appelle mon nom »

Pour en revenir aux Celtics, comment vit-on le fait de ne pas jouer ?

On va dire que c’est un peu frustrant mais je suis en NBA, c’est mon année rookie. Je ne m’attendais pas à jouer 30 minutes par match et je suis sur le côté. Mais je suis prêt à jouer et j’attends ma chance de pouvoir jouer quelques minutes et de rentrer sur le terrain.

Comment ça se passe à l’entraînement ? Est-ce que le coach juge que vous n’êtes pas encore prêt pour jouer ?

Personnellement, je me débrouille plutôt bien. À l’entraînement, j’essaye d’apporter ce que je peux apporter. Je pense qu’avec ça il n’y a aucun problème. On est vraiment tous un bon groupe, tout le monde apporte ce qu’il peut apporter, il y a des choses positives sur le terrain. Donc j’attends une chance et on verra bien.

Que vous dit le coach ? Vous parlez un peu de votre situation ?

Non, pas spécialement. Je m’entraîne avec les autres, ils sont là, ils me voient tous m’entraîner et donc j’attends ma chance.

Qu’en pensent vos coéquipiers ? Al Horford, par exemple, en début de saison, disait qu’il ne s’attendait pas à vous voir jouer comme ça. Quel type d’échanges ou de retours avez vous ?

On ne parle pas souvent de basket lorsqu’on est en dehors du terrain. C’est donc un peu différent, mais je le répète, je vais vraiment attendre ma chance, apporter ce qu’il faut apporter sur le terrain et j’attends que le coach appelle mon nom pour faire ce que je dois faire sur le terrain.

Y a-t-il tout de même des coéquipiers avec lesquels vous êtes plus proches ?

Je m’entends vraiment bien avec tout le monde. Ce que je disais tout à l’heure, c’est qu’on est vraiment un groupe spécial. Il n’y a vraiment aucun ego. On essaye de parler tous ensemble. Tout le monde s’entend bien. Quand on est ensemble, on peut voir que l’on est un groupe et qu’il y a une bonne ambiance.

Des liens aussi avec la communauté des joueurs français de NBA ?

Oui, j’ai deux, trois personnes avec qui je parle et on s’entend bien. Des gens avec qui on parle régulièrement et qui me disent d’attendre parce que je suis un rookie, qu’il faut que j’attende ma chance mais par contre quand le coach va m’appeler, que je sois prêt.

« Frank Ntilikina va être un grand joueur. J’y crois vraiment »

Quels joueurs particulièrement ?

Il n’y a pas spécialement des noms mais je parle souvent avec Yohann Sangaré par exemple. On se parle souvent. J’ai parlé aussi avec certains joueurs NBA contre lesquels j’ai joué. Il y a tout de même un soutien.

À propos de Français, vous partagez le même agent que Frank Ntilikina. Quel regard portez-vous sur ses premiers matches avec les Knicks ?

On parle aussi avec Frank, et je l’ai un peu regardé. C’est un très bon joueur qui va devenir un grand joueur. J’y crois vraiment. Il a été vraiment bon au début, il fait vraiment tout ce qu’il doit faire à New York. Je crois même que les gens et la ville l’aiment bien et c’est clair que par rapport à ça, c’est un très bon début pour lui.

À Boston, vous évoluez avec deux grosses pointures, et notamment Al Horford…

Il apporte beaucoup dans cette équipe. C’est un peu notre “grand frère” si on peut dire ça comme ça parce qu’il a beaucoup d’expérience. Je crois même que c’est le plus âgé, il a plus d’expérience aussi. L’impact qu’il a sur le terrain et en dehors est très important pour nous.

Et quel genre de leader est Kyrie Irving ?

C’est quelqu’un qui parle beaucoup sur le terrain ou en dehors. On peut souvent l’entendre même quand il est sur le banc ou lors de temps-morts. C’est vraiment un joueur d’expérience qui sait ce qu’il faut faire dans plusieurs types de situation. Lui comme Horford sont là pour nous parler et nous guider.

Propos recueillis à Brooklyn

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