Compétiteur parmi les plus féroces que le basket ait connu, Kobe Bryant n’est pas rassasié. N’espérez pas le revoir en tenue à la Michael Jordan, mais l’ancien Laker n’en a pas pour autant terminé avec sa détermination, qu’il met désormais dans le monde des affaires. Le « Black Mamba » est devenu un businessman respecté, et qui pourrait connaître un succès tout aussi retentissant que ne l’a été sa carrière sportive.
Comme d’autres basketteurs, Kobe Bryant avait ainsi investi dans plusieurs entreprises pendant sa carrière, notamment dans BodyArmor, jeune entreprise de boisson pour le sport. À son entrée dans le capital en 2012, le firme affiche 2 millions de dollars de chiffres d’affaires. Le chiffre est aujourd’hui passé à 200 millions. Investi à 200%, Kobe Bryant a remplacé la balle orange par les chiffres, sans changer du caractère qui a fait de lui un joueur à part pendant 20 saisons.
« J’étais fatigué de dire aux gens que j’aimais le monde des affaires autant que le basketball parce qu’on m’aurait regardé comme si j’avais trois têtes. Mais c’est vraiment le cas. Nous sommes obsessionnels », explique Kobe Bryant à propos de lui et de Mike Repole, président de BodyArmor. « On ne voudrait rien faire d’autre que ce que nous faisons actuellement. C’est là que rentre en compte l’obsession, quand vous pensez à quelque chose 24 heures par jour. »
Mike Repole confirme et a raconté à ESPN une anecdote sur son partenaire, toujours disponible, comme à l’époque où il pouvait être à la salle d’entraînement à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
« Envoyez-lui un message à 3 heures du matin et il vous répond dans la minute. C’est là que j’ai compris qu’il était aussi psychotique que moi. Je ne pense pas que l’un de nous dorme. »
« Il sera meilleur dans les affaires que dans le basket »
Un nouveau secteur mais le même acharnement donc pour celui qui verra ses numéros 8 et 24 retirés durant la saison au Staples Center. Et ce, même si on ne lui avait pas prédit une nouvelle carrière brillante puisqu’il s’attaquait aux géants Gatorade et Powerade.
« Je lui avais dit dès le départ : « Seule une marque sur 100 réussit, et on a donc 1% de chance de réussir », narre Mike Repole. « Ce qui était fou, c’est que cela le motivait encore plus. »
« Quand j’étais enfant, beaucoup de gens me disaient quelles étaient mes chances d’arriver en NBA. Elles étaient bien pires que ça » rétorque Kobe Bryant. L’ancien Laker n’est encore qu’un sophomore dans ce milieu mais dans les affaires comme sur le parquet, les promesses sont grandes. Mike Repole en est même convaincu, « Kobe sera un meilleur entrepreneur et dans les affaires qu’il ne l’était au basket, et c’est assez flippant. »