Boogie was back. Et quel retour pour DeMarcus Cousins ! Privé d’Anthony Davis, le pivot a écrasé son ancienne équipe avec 41 points, 23 rebonds, 6 passes (55 d’évaluation !) et surtout la victoire à l’extérieur pour les Pelicans (106-114). Mené rapidement de 20 points par les Kings chez qui le danger est venu de partout, notamment du banc, NOLA a rectifié le tir en revenant progressivement dans le match. Outre Cousins, Jrue Holiday (20 points et 7 passes) a fait le travail mais le facteur X, à nouveau, s’appelle Jameer Nelson, auteur de 18 points avec un gros impact sur le match.
Applaudi au moment de sa présentation, Cousins est sans surprise auteur du premier panier du match, un dunk easy après un caviar de Jrue Holiday. Mais derrière, Couz’ souffre. Contré par Zach Randolph, il rate ensuite plusieurs bons tirs alors que Z-Bo ne se gêne pas pour scorer, dessous, de loin. Willie Cauley-Stein plante aussi à cinq mètres et ce sont tous les Kings qui se montrent agressifs en courant comme des gazelles. Leur départ est canon : 25-6 après seulement… 6 minutes de jeu ! Voyant son équipe dépassée dans l’engagement et à la masse défensivement, Cousins secoue déjà la tête de dépit. Mais NOLA vient juste de laisser passer la foudre. Car avec l’entrée de Jameer Nelson, auteur de deux paniers primés, les Pelicans reviennent fort : 15-2 dans les dents des Kings. L’adresse extérieure de Skal Labissière permet tout de même aux locaux de garder de l’avance. 40-27 après 12 minutes.
NOLA revient fort
Garrett Temple, pourtant contré plus tôt sur un tir extérieur par Holiday, fait une bonne rentrée. Malgré un Tony Allen dans les basques, il score 10 points dans le 2e quart-temps. Ses 10 seuls points du match… Même si NOLA est mieux, l’énergie est toujours dans le camp des Kings. À l’image de ce trailer de Randolph qui se termine en 2+1 alors que Cousins a tardé à revenir en défense. Pendant ce temps, on entend un autre ancien King, salué par la foule, Chris Webber défendre la cause de Couz lors de ses années à Sacramento : « Il a dû endosser toutes les responsabilités très jeune dans un mauvais environnement, dans une franchise sans direction. »
En parlant de direction, sa nouvelle équipe et lui sont sur la voie du comeback en cette fin de première période. Le pivot termine vraiment fort et il entraîne son escouade avec lui. À la finition à trois points, ou à la passe vers Dante Cunningham. La circulation de balle est bien meilleure et l’adresse extérieure est au rendez-vous, ça change tout pour les Pels (66-56). À la pause, Cousins en est déjà à 20 points, 9 rebonds et 5 passes !
Jrue Holiday, déjà à son avantage avant la pause, continue de monter en puissance niveau adresse. Cousins et lui font le travail tandis qu’on voit « AD », assis sur le banc, pousser Cunningham à défendre fort sur son ancien coéquipier à Memphis, Z-Bo, avec qui il a passé sa soirée à se chamailler. Sans beaucoup de succès car ce dernier fait beaucoup de dégâts avec sa patte gauche. NOLA est bien plus concerné en défense et Sacramento n’affiche plus le même grinta qu’en début de match. Les visiteurs grignotent au score, jusqu’à passer devant sur un nouveau tir extérieur d’Holiday (79-80).
Cousins climatise son ancienne salle
David Joerger décide alors de faire confiance à ses remplaçants. Il fait bien car le meneur supersonique De’Aaron Fox (14 points et 5 passes), pas toujours adroit (4/13), fait du bien à son équipe. Bogdan Bogdanovic (10 points) est lui aussi dans le coup. Il réveille la foule en crossant Moore avant de filer au cercle (98-101), puis il ouvre le cercle à Kosta Koufos qui rate scandaleusement un lay-up tout cuit…
Malgré la bonne volonté de ce banc, auteur de 56 points sur ce match (!), New-Orléans a du répondant. Dans cette fin de match serrée, Nelson se montre vraiment à l’aise dans son et ses baskets. Hyper adroit de loin, il n’oublie pas de servir un Tony Allen qui participe aussi à l’effort offensif, tout près du cercle. Malgré le retour d’un George Hill à nouveau muet ce soir, Fox garde la mène et sert Cauley-Stein sur le pick. Sacramento est toujours là. Jusqu’à ce que Cousins décide de sortir un gros tir à 3-points pour calmer la salle. Puis que Nelson, encore lui, serve le pivot pour un dunk tranquille après le pick, pour sécuriser la victoire. Les Pelicans ont encaissé 40 points pour démarrer puis seulement… 36 en seconde période !
Cousins, qui a apprécié ce « beau moment » alors qu’il était « nerveux comme jamais avant la rencontre », peut aller saluer ses adversaires d’un soir et anciens coéquipiers pour certains. La page est définitivement tournée.
https://www.youtube.com/watch?v=P-ERULrNqwY