Quand Justin Anderson a débarqué à Philadelphie fin février en échange de Nerlens Noel, Joel Embiid avait déjà terminé sa saison depuis un mois. Même s’il n’a pas encore joué avec lui en match officiel, il est proche du phénomène depuis huit mois et délivre son portrait sous un autre angle que celui du joueur toujours prêt à faire le show et le buzz.
« Il est franc et très timide », explique l’ancien joueur de Dallas à Hoopshype. « Il a confiance en lui en tant que joueur et être humain, mais il est timide. J’admire sa mentalité. »
Justin Anderson ose même une jolie comparaison.
« Sa mentalité et son état d’esprit sont différents de la plupart des joueurs. Il a une réelle chance de devenir le meilleur joueur du monde. Il veut réussir ce qu’il a envie de faire. On le voit sur le terrain. Il met tout en œuvre pour mettre l’équipe en bonne position de gagner. Il a la mentalité d’un champion. Il veut toujours travailler, il répète souvent qu’il ne veut pas laisser tomber la ville de Philadelphie. Je n’ai jamais vu une telle mentalité. Je pense que Dirk Nowitzki est la comparaison la plus juste à faire en terme d’humilité et de soif de basket. »
La saison des Sixers dépendra en grande partie de la santé et des performances de leur pivot. Avec le Joel Embiid de la saison passée pendant plusieurs mois, Philadelphie peut assumer et réaliser son objectif : rejoindre les playoffs.
« Lors de la première réunion de l’équipe, avant le training camp, le coach Brett Brown nous a dit que les playoffs étaient notre objectif. Tout le monde est sur la même longueur d’onde. On a des vétérans qui ont joué les playoffs, je les ai joués à Dallas. On a nos chances si on reste humble et si Joel reste en bonne santé. »
« Si Joel reste en bonne santé », et c’est bien là le problème depuis trois ans…