Les Celtics apprécient leurs problèmes de riche

Après avoir chamboulé leur effectif cet été, les Celtics se sont lancés dans une course contre la montre pour créer une identité collective et développer quelques automatismes avant le coup d’envoi de la saison. Un objectif que les hommes de Brad Stevens semblent avoir atteint, au vu de leurs belles prestations en présaison.

« C’est presque trop tôt pour le dire, mais ces gars ont vraiment bien joué » se félicite Danny Ainge dans les colonnes du Boston Herald. « On a beaucoup de bons gars, de jeunes joueurs, je pense que chacun des quatorze hommes de notre effectif peut jouer un bon paquet de minutes. »

Le front office doit encore travailler pour trouver le quinzième joueur de l’effectif.

« On a aussi un spot libre et on continue à étudier toutes les possibilités, mais on ne se précipite pas parce qu’on apprécie nos gars et qu’on peut seulement en mettre treize sur la feuille de match. »

Danny Ainge : « Guerschon Yabusele a une chance d’être un très bon joueur »

Si les premiers pas de Kyrie Irving et Gordon Hayward ont été très suivis à Boston, huit autres joueurs ont fait leurs grands débuts avec la tunique celte, voir même en NBA. C’est le cas de Daniel Theis, Guerschon Yabusele et Semi Ojeleye.

« Theis et Guerschon sont des joueurs importants » juge le GM. « Semi (Ojeleye) a fait le training camp et il a une belle carrière universitaire, mais Daniel Theis est pro depuis neuf ans et on voit qu’il sait se placer sur un terrain. Il était meilleur défenseur en Allemagne l’an passé, il sait vraiment jouer. Semi peut défendre plusieurs positions, il peut shooter à 3-points, et Guerschon est un joueur plutôt compétitif, mais il est jeune et revient de blessure. »

Le Français n’a pas encore eu le temps de montrer tout ce dont il était capable, mais Danny Ainge l’a déjà vu à l’oeuvre et le General Manager est clairement un grand fan.

« Je l’ai vu jouer mais je crois que les coachs n’ont pas encore vu qui il était vraiment, même si on a eu quelques bribes ces derniers matchs. Il sait jouer. Il a une chance d’être un très bon joueur » affirme-t-il. « Il peut shooter et faire des passes. Je ne veux juste pas mettre trop de pression, trop tôt, sur ces gars. »

Le modèle celte

Comme depuis le début de l’ère Brad Stevens, Boston pourra s’appuyer sur un effectif riche et une rotation très large, où presque tout le monde aura sa carte à jouer.

« On avait un bon groupe ces deux ou trois dernières années » rappelle l’entraîneur. « Notre richesse était l’une de nos forces, et je pense que le meilleur truc, c’est que les joueurs soient prêts quand leur heure sonne. Je crois que les prestations de Gerald Green en playoffs le prouvent. J’y pense quand je vois certains de nos remplaçants et leur capacité à contribuer de différentes façons et à être sur le qui-vive. C’est une de nos forces. »

Reste désormais à convaincre tous ces joueurs de qualité d’aller dans le même sens et de faire quelques sacrifices pour le bien de l’équipe. Les fondement de l’identité celte, comme aime le rappeler l’entraîneur de la franchise.

« La saison commence la semaine prochaine et on ne fera jouer que cinq gars parce que c’est la règle. Tout le monde le comprend, et je crois que c’est notre boulot de leur rappeler et de leur dire : ‘Ton heure viendra, sois prêt’. »