Russell Westbrook avait ironisé sur le niveau de son adversaire du soir, le Melbourne United. Il avait même expliqué qu’il était un membre de la « Team NZ » pour soutenir Steven Adams opposé à ses voisins et ennemis de toujours. Mais voilà, le club australien n’était pas venu pour faire de la figuration, et le Thunder s’impose seulement 86-85 grâce notamment à deux contres monstrueux de Josh Huestis sur les deux derniers tirs de l’équipe australienne.
Un score d’Euroleague alors que le match avait débuté sur les chapeaux de roue. Le « Big Three » d’OKC donne le ton avec un 8-0 rapide, mais la suite sera bien décevante. L’hyperactif Russell Westbrook saute partout, mais il n’est pas synchro avec Paul George et Carmelo Anthony. Ils essaient de jouer ensemble mais c’est hors rythme et les Australiens du tandem Ware-Andersen (ex-Asvel) en profitent pour rapidement recoller au score, et même passer devant ! Josh Boone fait des dégâts sous les panneaux, et Ware est toujours aussi fantasque en attaque. OKC bafouille son basket, ne défend pas et Melbourne est devant après 12 minutes (30-27).
Billy Donovan est obligé de faire jouer un maximum ses stars mais le United tient le choc. Les coéquipiers de Boone jouent la contre-attaque à fond, et ils s’offrent 5 points d’avance. Moment choisi par Terrance Ferguson pour réveiller ses coéquipiers. Un circus shot sur contre-attaque avec la faute, et c’est tout le Thunder qui retrouve des couleurs. Cependant, Boone se promène dans la raquette, et il faut attendre des lancers du tandem Anthony-George pour que le Thunder rejoigne les vestiaires avec cinq points d’avance (49-44).
Un « Big Three » décevant : 14 sur 46 aux tirs !
On pense que le Thunder a fait le plus dur, et qu’il a compris l’avertissement. Sauf qu’il n’arrive pas à tuer le match. Paul George puis Carmelo Anthony trouvent la cible et OKC prend jusqu’à 10 points d’avance. Mais Andre Dawkins puis Tai Wesley maintiennent les Australiens en vie. Westbrook déjoue, perd un ballon, et sur un 3-points de Dawkins, revoilà Melbourne revenu à -4 (70-66). Pour ne rien arranger, Ray Felton se blesse sur un écran, et le verdict tombe : entorse du poignet.
Donovan décide d’attaquer le money time avec Westbrook et Melo. Sans doute pour bosser les automatismes. Sauf que c’est franchement décevant, et le United se rapproche un peu plus, pour revenir à -2 (74-76). Donovan décide alors de changer de doublette avec George et Adams qui remplace le duo Westbrook-Anthony. Ce n’est pas mieux, et grâce à Ware, les Australiens reprennent les commandes du match : 77-76. Il reste six minutes à jouer. Une avance de courte durée puisque George réplique immédiatement. C’est de plus en plus tendu, et c’est Adams qui donne de l’air au Thunder. En défense, il verrouille le rebond, et en attaque, il fait la différence (86-80). Il reste trois minutes à jouer, et OKC a peut-être fait l’écart.
Sauf que les anciens Villeurbannais Ware et Andersen se trouvent parfaitement. Un 3-points du premier sur une passe du second, puis un panier d’Andersen, et voilà Melbourne à un petit point à deux minutes de la fin (85-86). Les coéquipiers de Ware vont enchaîner les shoots, les rebonds offensifs, mais rien à faire ! Et finalement, c’est en défense qu’OKC va arracher sa victoire. Josh Huestis bâche Josh Boone, puis c’est ce même Huestis qui écrabouille le dernier shoot de Prather. Tout le Thunder se rue vers Huestis. C’est dire si les hommes de Billy Donovan ont eu très peur…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.