Rajon Rondo encense encore DeMarcus Cousins

Rajon Rondo n’est jamais le dernier pour prendre la défense de DeMarcus Cousins. Même s’il n’a joué qu’une seule saison aux Kings, plutôt médiocre sur le plan collectif d’ailleurs, l’ancien Celtic a noué une relation forte avec l’ex-star de Sacramento. Deux ans plus tard, les deux hommes se retrouvent, aux Pelicans cette fois. 

Quelques heures avant leur premier match de présaison ensemble, une défaite face aux Bulls, le meneur est revenu sur cette relation spéciale. Il estime en premier lieu que l’intérieur est maltraité par les médias.

« C’est une bonne personne, il fait beaucoup pour la communauté. Il a un fort tempérament sur le terrain mais j’aime sa façon de jouer avec passion. Je le vois comme quelqu’un d’intimidant. J’ai vu des gars sortir pour six fautes ou prendre des fautes techniques car ils ne voulaient pas jouer contre lui ! C’est une force au poste bas comme on n’en fait plus. Il dit des choses qu’il ne devrait pas dire mais il apprend, il va grandir. »

La question de la maturité de ce joueur, aujourd’hui âgé de 27 ans, est un véritable marronnier de ces dernières années. Rajon Rondo a un début d’explication par rapport aux crises de nerfs récurrentes de DeMarcus Cousins : il estime que son nouveau coéquipier a souffert de ne pas avoir de mentor auprès de lui.

« Si je n’avais pas eu un Kevin Garnett (aux Celtics), qui sait quelle personne je serais devenue ? Je ne veux pas blâmer l’organisation (les Kings), mais durant ses six premières années, il n’a pas eu cette personne qu’il respecte. Quand on a joué ensemble il y a deux ans, il a compris et m’a dit : ‘J’en ai rien à faire de ce que tu penses de moi en tant que jeune joueur’. On s’est bien compris, j’ai parlé un peu son langage. »

Force est de reconnaître que durant ses saisons à Sacramento, DeMarcus Cousins a côtoyé peu de vieux briscards capables de le conseiller. En tout cas, Rajon Rondo dit avoir des « attentes très grandes » pour son coéquipier.

« Mon but est qu’il soit meilleur défenseur de l’année, et MVP. On a eu le même discussion avec AD (Anthony Davis), donc c’est la même chose pour lui. »