Accueilli comme un prince à l’aéroport d’OKC, Carmelo Anthony a choisi de prendre la plume, ou plutôt son clavier, pour faire ses adieux aux New-yorkais. Sur son site officiel, l’ailier All-Star y mêle sentiments personnels qui partent dans tous les sens et écrits bouddhistes pour répéter son affection pour sa ville natale. En voici deux extraits.
« Cher New York,
dès le premier jour de notre rencontre, j’ai su que nos destins étaient liés. Un coup de foudre. Dès mon plus jeune âge, tu m’as appris quelque chose que je n’oublierai jamais : comment survivre dans la gueule du loup. Je dois reconnaître que c’était effrayant et angoissant parfois. Mais sans en être vraiment conscient, j’étais modelé et préparé pour le reste de ma vie. »
Melo revient ainsi sur son enfance à New York, puis son départ à Baltimore, et la suite de sa vie. Avant bien sûr, ce retour à New York en 2011 qu’il considère comme une « renaissance. »
« Je suis revenu à New York pour renaître. Cette sensation de quelque chose d’extraordinaire m’a laissé de longues nuits sans sommeil à rêver de toutes ces possibilités. L’unique chose que je continuais à me dire : « Laisser mon empreinte à New York et je serai un homme accompli ». New York m’a équipé à le faire dans n’importe quel autre endroit au monde. Elle m’a appris à être à l’aise avec ce qui est inconfortable. Dire adieu est la chose la plus difficile. Jamais je n’aurais pensé le faire, surtout à toi. Personne ne prendra ta place. C’est difficile de trouver quelqu’un comme toi, et tu sais que tu me manqueras toujours. Tu m’as aidé à rire. Tu as séché mes larmes. Grace à toi, je n’ai plus peur. Tu es entré dans ma vie, et c’est une chance. Il est temps pour moi de lever la main et de dire au revoir. Ce n’est pas la fin, car comme je le répète, c’est New York City jusqu’à la fin. »