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Argent, femmes, tentations… Dwight Howard raconte la chute de Superman

« Ce que j’ai traversé ? Je ne le souhaite à personne. »

Dwight Howard possède un parcours chaotique assez répandu en NBA. De la lumière à l’ombre. De la foi aux vices. Du devant de la scène à Orlando aux coulisses à Charlotte.

En 2009, D12 était le franchise player de la meilleure équipe de la conférence Est, le meilleur défenseur de la ligue, un finaliste NBA, le joueur le plus plébiscité par les fans pour aller au All-Star Game (3.1 millions de votes, un record). Selon un sondage réalisé auprès des dirigeants des trente franchises NBA à l’époque, il était le joueur idéal pour reconstruire une franchise, juste derrière LeBron James. Qu’est-il arrivé à Superman en huit ans ?

C’est la question à laquelle Sports Illustrated a tenté de répondre dans son dernier numéro, avec un long format consacré au pivot. On y apprend comment le n°1 de draft 2004 que tout le monde trouvait ennuyeux, focalisé uniquement sur le basket et Dieu, est devenu expert en strip club et en groupies. De ses premières sorties à son arrivée à Charlotte, Dwight Howard fait dans les colonnes de « SI » un long voyage introspectif, revenant sur toutes ces petites choses qui ont plombé sa carrière.

Cinq enfants avec cinq femmes différentes…

Il y a eu les sorties, donc.

« Tu es jeune, tu passes à la télé, et il y a toutes ces belles femmes qui viennent te voir » se souvient l’intérieur. « Il n’y a pas de comparaison, mais à cet époque je me sentais comme un gosse qui n’a jamais eu de bonbon et qui soudain peut avoir tous ceux qu’il désire. Si vous n’êtes encore qu’un enfant – ce que j’étais – vous vous dites ‘Donnez m’en plus’. C’est devenu un problème. »

Argent, femmes, tentations : le joueur va cocher toutes les cases de la descente aux enfers. Il se fera arnaquer par ses amis, aura cinq enfants avec cinq femmes différentes et découvrira assez vite une leçon difficile : « Ce que tu fais en dehors du terrain affecte ce que tu fais sur le terrain« .

À la fin des années 2010, après plusieurs années à Orlando sous la cape de Superman, l’homme s’imagine acteur et regarde vers Hollywood. Son agent de l’époque le prévient.

« Je lui ai dis ‘ralentis Deebo, tu fais 2m10, tu n’est pas une star du cinéma. Le seul rôle que tu puisses jouer c’est toi ou un wookie. Ne laisse pas ton ego te contrôler’. »

Méchanceté et mutisme

Résultat : D12 quitte son agent et rejoint Los Angeles, comme le Shaq 16 ans plus tôt… Mais entre les blessures et le quatuor bancal formé avec Kobe Bryant, Pau Gasol et Steve Nash, le pivot reçoit beaucoup trop de pression, même pour ses larges épaules.

« J’ai perdu confiance en moi en tant que joueur » avoue-t-il. « J’entendais des gens dire ‘Tu devrais davantage jouer comme Shaq’, et donc j’ai commencé à me moquer des autres gars. Mais ça n’a pas marché parce que je ne suis pas aussi grand que Shaq. Après j’ai entendu des gens dire ‘Tu souris trop, tu devrais plutôt être comme Kobe’, et donc j’ai essayé d’avoir une tête de méchant et de jouer dur. Mais j’ai simplement récolté des techniques stupides et des fautes flagrantes. »

Toujours à plus de 17 points et 12 rebonds à L.A. pour sa dernière année de contrat, il se met d’accord avec Houston à l’été 2013… et débute une nouvelle guerre, froide cette fois-ci. Les relations compliquées avec James Harden sont ainsi nourries par le mutisme du pivot.

« James n’est pas le genre de gars à dire ‘Yo, c’est quoi ton problème ?’ et moi non plus. Quand je ne suis pas content, j’ai tendance à me taire, mettre des écouteurs et ignorer ce qu’il se passe autour. Je ne parle pas beaucoup. C’est arrivé à L.A., c’est arrivé encore à Houston. J’aurais dû mieux communiquer. »

Michael Jordan : « Pourquoi jouer énervé quand tu peux jouer déterminé ? »

Tellement miné par sa situation, le géant craque à l’été 2015 et pense à arrêter sa carrière. Il se (re)tourne alors vers la foi : il parle une douzaine d’heures par semaine à un pasteur et expie ses péchés comme il peut. Il reprend contact avec ses parents après deux ans sans un mot, remet en cause sa définition de l’amour, écrit noir sur blanc le noms de ceux qui ont croisé sa route – de Bryant à Harden en passant par Skip Bayless et Stephen A. Smith, cite l’article – puis les affiche sur un mur pour se rappeler de prier pour ses ennemis comme ses alliés. S’en suit un rendez-vous manqué avec sa ville natale, Atlanta, l’an dernier. Le géant ne trouve pas sa place et la belle histoire tourne court : il est échangé le 20 juin dernier à Charlotte contre Miles Plumlee et Marco Belinelli. Un transfert sur le papier salvateur, vers les Hornets d’un Michael Jordan philosophe.

« Pourquoi est-tu autant en colère ? » lui demande MJ lors de leur premier coup de fil. « Quand tu es énervé, tu perds le contrôle, et tu n’es pas concentré sur tes lancers francs ou la bonne défense. Pourquoi jouer énervé quand tu peux jouer déterminé ? »

D12 pensait que les gens voulaient voir son mauvais visage et plus les sourires du Superman d’Orlando. C’était en réalité sa kryptonite.

À l’aube de cette nouvelle aventure, l’intérieur s’est payé une ferme en Georgie et se plait à s’occuper de ses vaches ou de ses pastèques. À côté de ça, le pivot de métier travaille son tir à 3-points pour sortir du « rôle de robot » que la NBA moderne lui a imposé. Difficile de dire si la mayonnaise prendra, mais le principal semble ailleurs pour Dwight Howard, dans cette « confiance » et cette « paix » qu’il essaye de trouver. Mais si ce qu’il fait en dehors du terrain affecte ce qu’il fait sur le terrain, D12 et les Hornets avancent sous de bons auspices.

Dwight Howard Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2004-05 ORL 82 33 52.0 0.0 67.1 3.5 6.5 10.0 0.9 2.8 0.9 2.0 1.7 12.0
2005-06 ORL 82 37 53.1 0.0 59.5 3.5 9.0 12.5 1.5 3.4 0.8 2.7 1.4 15.8
2006-07 ORL 82 37 60.3 50.0 58.6 3.5 8.8 12.3 1.9 3.0 0.9 3.9 1.9 17.6
2007-08 ORL 82 38 59.9 0.0 59.0 3.4 10.8 14.2 1.3 3.3 0.9 3.2 2.2 20.7
2008-09 ORL 79 36 57.2 0.0 59.4 4.3 9.6 13.8 1.4 3.4 1.0 3.0 2.9 20.6
2009-10 ORL 82 35 61.2 0.0 59.2 3.5 9.7 13.2 1.8 3.5 0.9 3.3 2.8 18.3
2010-11 ORL 78 38 59.3 0.0 59.6 4.0 10.1 14.1 1.4 3.3 1.4 3.6 2.4 22.9
2011-12 ORL 54 38 57.3 0.0 49.1 3.7 10.8 14.5 1.9 2.9 1.5 3.2 2.2 20.6
2012-13 LAL 76 36 57.8 16.7 49.2 3.3 9.1 12.4 1.4 3.8 1.1 3.0 2.5 17.1
2013-14 HOU 71 34 59.1 28.6 54.7 3.3 8.9 12.2 1.9 3.4 0.9 3.2 1.8 18.3
2014-15 HOU 41 30 59.3 50.0 52.8 2.7 7.8 10.5 1.2 3.3 0.7 2.8 1.3 15.8
2015-16 HOU 71 32 62.0 0.0 48.9 3.4 8.4 11.8 1.4 3.1 1.0 2.3 1.6 13.8
2016-17 ATL 74 30 63.3 0.0 53.3 4.0 8.7 12.7 1.4 2.7 0.9 2.3 1.2 13.5
2017-18 CHA 81 30 55.5 14.3 57.4 3.2 9.4 12.5 1.3 3.1 0.6 2.6 1.6 16.6
2018-19 WAS 9 26 62.3 0.0 60.4 2.7 6.6 9.2 0.4 3.8 0.8 1.8 0.4 12.8
2019-20 LAL 69 19 72.9 60.0 51.4 2.5 4.9 7.4 0.7 3.2 0.5 1.2 1.1 7.5
2020-21 PHL 69 17 58.7 25.0 57.6 2.8 5.7 8.4 0.9 2.9 0.4 1.6 0.9 7.0
2021-22 LAL 60 16 61.2 53.3 65.8 2.0 4.0 5.9 0.6 1.9 0.6 0.8 0.6 6.2
Total   1242 32 58.7 21.4 56.7 3.3 8.4 11.8 1.4 3.2 0.9 2.7 1.8 15.7

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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