Avery Bradley : « Je savais que j’allais partir »

Il était le dernier rescapé de l’époque du « Big Three », et on l’imaginait bien faire toute sa carrière aux Celtics tant son style de jeu colle parfaitement à l’esprit de la franchise. Mais voilà, à Boston, l’affectif ne prend jamais le pas sur le sportif, mais aussi les finances, et Danny Ainge a transféré Avery Bradley aux Pistons pour récupérer Marcus Morris.

« Je savais que ce serait une décision compliquée. J’y étais ouvert. Je savais que si je ne prolongeais pas cet été, il y aurait une possibilité que je sois échangé car c’était bénéfique pour les deux parties ».

Dans sa dernière année de contrat, Bradley savait que les Celtics ne pouvaient pas le prolonger au prix fort, ni le conserver la saison prochaine. Il valait donc mieux l’échanger dès cet été, de peur de le perdre sans contrepartie dans un an…

« Au final, je voulais ce qu’il y avait de mieux pour moi, et ils devaient faire ce qu’il y avait de mieux pour eux » poursuit-il dans les colonnes du Bleacher Report. « Je n’ai pas été surpris car ça fait 8 ans que je suis en NBA, et c’est un business. Tout peut arriver et à n’importe quel moment. Je n’ai pas été surpris car je savais que c’était possible. On en avait parlé. Evidemment, on ne peut pas prédire l’avenir et savoir dans quelle équipe on va jouer, mais je savais que j’allais partir. »

Le voilà donc à Detroit, dans une nouvelle équipe, dans une nouvelle salle. La franchise est à un tournant de son histoire, et Bradley y croit.

« Je pense que tout est possible, si on est capable d’adhérer à ce que Stan Van Gundy essaie de faire. On a beaucoup de talent, et si on est capable de mettre tout ça ensemble, et d’adhérer, on peut réussir une année spéciale. Surtout avec un coach comme Stan Van Gundy. Il est unique et il connaît vraiment son boulot. L’objectif sera de faire les playoffs, comme n’importe quelle équipe. Et une fois qu’on sera en playoffs, on essaiera d’aller le plus loin possible. »