Mark Cuban : « Nous voulions de la continuité »

À côté des cadors de l’Ouest, c’est peu dire que les Mavs ont réalisé une intersaison raisonnable, pour ne pas dire timide. Pas de quoi faire perdre le moral à Mark Cuban pour autant. La saison prochaine ? « Je ne fais jamais de prédictions mais nous allons partir du principe qu’on peut gagner chaque match. » Merci pour la porte ouverte…

Cet été, si Dallas n’a récupéré aucun nom ronflant parmi les free agents, la franchise texane a renforcé son secteur intérieur en gardant Nerlens Noel et signant plusieurs role players comme Jeff Withey en provenance du Jazz et Josh McRoberts du Heat. Tout en s’offrant les services d’un jeune meneur, Dennis Smith Jr., dont on dit beaucoup de bien.

Bref, c’était une « bonne » intersaison, pour le propriétaire des Mavs.

« On voulait de la continuité, rajeunir l’effectif avec la draft. C’est ce qu’on a fait. Et je pense que les gens vont être surpris de voir à quel point Withey et McRoberts peuvent apporter. »

Mais Mark Cuban sait que devant ces seconds couteaux, la plus grande valeur ajoutée de cet été devrait être le numéro 9 de la dernière draft, Dennis Smith Jr., le rookie qui impressionne le plus parmi les rookies.

« Il était dans notre top 3 des joueurs que nous avions en tête durant la saison dernière. On adore son QI basket, sa capacité à attaquer et passer. Et il s’avère être un joueur athlétique. »

Dennis Smith Jr., à l’instar des autres jeunots de l’équipe comme Nerlens Noel, Yogi Ferrell ou Maxi Kleber, pourra compter sur l’expérience d’un ancien de la maison Mavs : Dirk Nowitzki. L’Allemand, qui va entamer sa 20e et possible dernière saison avec son club de toujours, impressionne encore par son éthique de travail.

« J’ai fait une heure de yoga ce matin avec Dirk », raconte Mark Cuban. « Trois heures plus tard ? Il venait juste de finir son entraînement. Dans cette équipe, tout le monde voit à quel point il travaille dur et à quel point c’est important pour lui. C’est ça le vrai leadership. On travaille ensemble depuis 19 ans. Ça me stupéfait toujours de le voir faire. Premier arrivé, dernier parti. »