À première vue, la conférence de présentation de NBA 2K18 ce jeudi à Paris n’a pas offert de grandes surprises. Comme ces dernières années, le producteur Rob Jones était là pour dérouler la liste des nouveautés, et il n’a rien annoncé de révolutionnaire. Mais c’est une fois la manette dans les mains que la surprise a été plutôt agréable.
Dans les premières minutes, Jones est principalement revenu sur ce qui a été vu dans les trailers diffusés au cours des dernières semaines. Il a aussi confirmé certaines des infos qui avaient fuité.
Parmi ce qu’il faut retenir :
– votre joueur aura deux caractéristiques principales. Combinez ça avec le poste, et cela donne 109 variations possibles pour le profil des joueurs créés.
– Il sera désormais possible d’améliorer vos attributs dans tous les modes, et plus seulement en MaCarrière.
– Le Neighborhood va offrir un univers étendu, avec une salle de muscu, un Foot Locker avec 2000 paires, des t-shirts à customiser, la possibilité de mixer, de répondre à des quizz, de jouer dans des pickups games ou même d’aller s’amuser au pop-a-shot avec ses amis. Il sera même possible de se balader dans cet univers à plusieurs. Jouer à 2K, dans 2K avec des amis présents sur votre canapé. Inception !
– Le mode GM sera bien plus riche, avec des dialogues entre vous et les joueurs, le coach ou le propriétaire. Il sera même possible de mentir.
– Les coaches sont désormais présents dans MyTeam, et il est préférable de trouver des joueurs qui collent au style de jeu de votre coach pour avoir un meilleur rendement.
– Les écrans de configuration défensive sont plus faciles à lire pour les novices.
Le gameplay enfin peaufiné ?!
Là où la matinée est devenue plus intéressante, c’est évidemment lorsqu’il a été possible de tester le jeu. Car à la fin de son intervention, Jones a promis une meilleure intelligence artificielle, des mismatchs mieux reconnus et des écrans mieux gérés.
Et force est de constater qu’il semble bien y avoir du changement. En jouant deux matchs, on a d’abord pu remarquer des joueurs mieux modélisés. Ça aussi c’était une promesse de la conférence, lorsque Jones a expliqué que les physiques des joueurs ont été repris de zéro, notamment pour les joueurs les plus minces. Dans l’ensemble, c’est plus beau, avec des personnages un peu moins bossus ou gonflés que l’an dernier. Leur physique est un peu plus « humain. » Les détails ont aussi gagné en précision.
Les progrès sur la gestion défensive semblent bien là. En terme de réalisme, il est moins aisé d’aller arracher le ballon dans les mains de l’adversaire en tapotant sur le carré. Il faut bien se placer, il faut travailler. En dehors de Carmelo Anthony, personne n’a semblé commettre d’oubli défensif majeur. Les shooteurs étaient toujours rapidement couverts. Là encore, il faut bosser pour trouver des tirs. Les dunks et les contres sont également une question de placement, et ils ne sont pas trop faciles à placer.
En attaque ou en défense, les joueurs ont l’air de mieux bouger les uns par rapport aux autres, et on a réussi quelques actions collectives plutôt sympathiques.
L’arrivée de la Switch
Au rayon des points négatifs, les déplacements de joueurs semblaient parfois un peu lents. Et pour ceux qui pestent contre les interminables chargements, animations télé ou discours de coach inutiles, ces éléments semblent encore bien là.
Un petit mot sur la version Nintendo Switch, que nous avons prise en main quelques minutes, et qui offre une qualité plutôt proche de celle des consoles. C’est un peu en-dessous, mais assez impressionnant pour le format.
Il faudra évidemment un peu plus de temps et un test complet pour pouvoir être plus affirmatif, mais 2K18 s’annonce plutôt comme un bon cru.
Débuts reussis sur #NBA2k18
Cc @TWolvesFr pic.twitter.com/07ZasDqhAJ— Alain Mattei (@AlainMattei) September 7, 2017