Equipe de France : de "sérieux maux de tête" pour finaliser la sélection avant l'Euro • Basket USA

Le récital offensif des Bleus face au Monténégro a forcément ravi Vincent Collet, qui est devenu le sélectionneur français le plus victorieux, après une première mi-temps qui était « presque un rêve ». Après le match, le coach confiait d’ailleurs que les performances de Léo Westermann (10 points, 9 passes), Vincent Poirier (13 points, 4 rebonds) et Kim Tillie (6 points, 4 rebonds) pouvaient compliquer ses choix en vue de l’EuroBasket.

« J’ai dit aux joueurs dans le vestiaire qu’ils allaient nous occasionner de sérieux maux de tête dans les trois jours à venir », confiait-il à L’Equipe. « C’est mieux dans ce sens-là. Mais je veux retenir l’état d’esprit et l’engagement de tous, qui sont pour moi un vrai bonheur. Il faudra choisir, et on se garde encore le droit d’observer. Vincent Poirier a encore marqué des points ce soir, sachant que Kim Tillie et Louis (Labeyrie) ont aussi été bons. Quant à Léo Westermann, il a fait son meilleur match et de loin. Il a bien fait jouer les autres, a été juste dans les prises de décision, présent en défense… »

Léo Westermann et Kim Tillie toujours en balance défavorable ?

Car il faut encore se séparer de deux joueurs pour parvenir au groupe de 12 hommes qui iront en Finlande et logiquement en Turquie. Thomas Heurtel, Nando De Colo, Evan Fournier, Boris Diaw, Joffrey Lauvergne et Kevin Séraphin sont certains (sauf blessure de dernière minute) d’être du championnat d’Europe, et les profils d’Antoine Diot, Yakuba Ouattara et Axel Toupane seront également précieux pour la compétition, Vincent Collet ayant besoin d’hommes de missions défensives.

Reste donc sans doute cinq hommes pour deux places : Léo Westermann et Edwin Jackson à l’extérieur, Louis Labeyrie, Kim Tillie et Vincent Poirier à l’intérieur. Pour l’instant, Léo Westermann et Kim Tillie semblent en balance défavorable.

Le premier a eu du mal à trouver sa place dans la préparation, à moins que sa performance d’hier ne rebatte les cartes. Mais bien que son profil de scoreur pur ne soit pas totalement indispensable à ce groupe, Edwin Jackson semble toujours avoir une longueur d’avance. Même chose pour l’activité de Louis Labeyrie et la taille de Vincent Poirier par rapport à Kim Tillie.