A Toronto, on ne comprend pas les critiques de DeMarre Carroll

Il y a quelques jours, juste après son transfert à Brooklyn, DeMarre Carroll critiquait le système mis en place à Toronto la saison dernière en pointant du doigt un manque d’altruisme et de confiance sur le terrain. Une sortie que Dwane Casey a commentée, et démentie, au micro de SportsNet.

« Je mets au défi quiconque de dire que lorsqu’on rentrait sur le terrain, nous n’étions pas une équipe, que l’on ne se battait pas les uns pour les autres chaque soir » annonce l’entraîneur. « Qu’importe ce dont DeMarre parlait, c’est exagéré. »

Clairement, Dwane Casey n’a pas compris les critiques de son ancien joueur et se demande où placer le curseur entre frustration et emballement médiatique. Il ne lui en veut pas, mais il n’est pas prêt pour autant à remettre en cause ce système en isolation décrié par l’ailier.

« Je ne sais pas si c’est l’amertume de quelqu’un qui s’en va » interroge-t-il. « Je ne pense pas, parce que DeMarre est un bon gars et qu’on lui souhaite le meilleur. Après, je ne sais pas comment s’est déroulée la conversation qui a mené à cet article, mais nos problèmes de vestiaire ou nos disputes ne sont pas différents par rapport aux autres équipes NBA. Au bout du compte, quand on entrait sur le parquet, j’avais le sentiment qu’on était une équipe. Je ne crois pas que notre système défensif ou offensif aient un rapport avec ce qu’il évoque. »

Masai Ujiri : « Je ne vois pas de problème majeur »

Même son de cloche du côté du GM Masai Ujiri, qui comme son entraîneur préfère relativiser sans prendre au sérieux les allégations de l’ancien Raptor.

« Honnêtement je prends ça avec des pincettes. Je ne pense pas qu’on ait été incorrect avec lui, je pense que nous avons très bien agi envers DeMarre et honnêtement, en tant que GM de l’équipe, je n’y vois pas de problème majeur » assure-t-il pour TSNRadio1050. « Oui, nous devons réfléchir sur les choses qui ne fonctionnent pas, mais je ne vois pas de problème qui fasse du tort à l’équipe. »

Pour le dirigeant, il est temps de passer à autre chose, sans essayer de trouver des coupables, dans un camp comme dans l’autre.

« Ce que je peux dire, c’est qu’il y avait des attentes des deux côtés. Est-ce qu’il a répondu aux nôtres ? On peut se poser la question. Est-ce qu’on a répondu aux siennes ? On peut se poser la question. Parfois la meilleure façon de voir les choses, c’est de se réjouir de partir pour un nouvel environnement et de faire en sorte que ça fonctionne, tout en étant reconnaissant envers celui que vous venez de quitter. Ce serait ma façon de voir les choses. »