Phil Jackson viré, Jeff Hornacek prend ses distances avec l’attaque en triangle

Qu’importe son nom, le nouveau patron des Knicks aura deux grandes missions cet été. La première, gérer le dossier Carmelo Anthony, qui reste sur le feu malgré le départ de Phil Jackson. La preuve, interrogé par les journalistes, Jeff Hornacek ne préfère pas s’avancer sur le sujet. Mais vraiment pas.

« Carmelo est un super joueur. Il peut vraiment scorer. C’est une décision managériale et nous, les coachs, on entraîne les joueurs qu’on nous donne » explique simplement le technicien new yorkais.

Deuxième tâche estivale du futur président : compléter un roster où ne figurent pour l’instant que sept contrats garantis, en attendant celui de Frank Ntilikina. Et pour la première fois depuis trois ans, la connaissance de l’attaque en triangle ne sera pas un prérequis à l’embauche.

« Je ne pense pas qu’il faille voir les choses dans le sens : ‘Est-ce que ce gars convient à ce système’. Mais plutôt : ‘Sait-il jouer ? Peut-on le façonner comme on aimerait qu’il soit ?' » explique ainsi Jeff Hornacek à Newsday. « On essaie de faire ce qu’il y a de mieux pour nos joueurs. On ne sait même pas à quoi va ressembler notre roster. On a une idée, mais on en saura davantage plus tard cet été. »

Peu de certitudes

Présent à Orlando pour la Summer League de ses Knicks, l’entraîneur reprend du service avec peu de certitudes.

« On va travailler sur des choses différentes, ajouter des nouveaux trucs, trouver une attaque qui fonctionne » confie-t-il. « On va reprendre beaucoup de choses de l’année dernière, en prendre des nouvelles, et mixer le tout. Peut-être que ça nous donnera plus d’espace. »

Il ne devrait donc pas s’affranchir totalement de cette fameuse attaque en triangle, qui devrait, d’une manière ou d’une autre, survivre à son maître déchu.

« Je pense que oui » confirme-t-il. « Golden State ou San Antonio l’utilisent en partie. Chaque équipe le fait. Quand on pense au triangle, on pense à ce qu’on pourrait faire, il y a tellement d’options. On peut garder certaines choses, l’étendre, faire plein de trucs. Je ne pense pas que ce soit un souci. »