Plus que jamais, il semble évident que l’avenir de Frank Ntilikina s’inscrira à New York ou à Dallas, les deux franchises les plus chaudes pour l’accueillir.
Alors même que la SIG doit encore disputer l’ultime et dernier match de la finale de Pro A, le meneur strasbourgeois est arrivé à New York mardi pour être présent à la Draft jeudi soir et il a confirmé que, peu importe la franchise où il atterrira, l’essentiel sera que son objectif de la NBA sera alors atteint.
« Je n’ai aucune préférence », assure-t-il au New York Post. « J’ai simplement besoin d’être dans un bon projet. La Draft est un palier vers le véritable objectif : faire une grande carrière en NBA. »
Les Knicks représentent une franchise mythique, une ville magique et la possibilité de jouer avec Carmelo Anthony et Kristaps Porzingis (si les deux restent…) tandis que les Mavericks s’imposent comme une franchise plus solide sur le plan sportif et plus ouverte sur les joueurs internationaux. Détail important : ils auront Vincent Collet, son coach actuel, dans leur staff pour la summer league.
Le rêve ne fait donc que commencer pour le joyau de 18 ans.
« Je suis réellement excité d’être ici, c’est un rêve qui devient réalité. Je vais profiter de tout ça avec ma famille et mes amis. »
L’agent américain ne veut pas qu’il joue le match 5…
Pour la suite, prendre un avion privé (financé par la SIG ?), pour rejoindre la France et disputer le match décisif de la finale de Pro A vendredi soir. Pour terminer sa carrière française en beauté.
Néanmoins, l’agent américain du joueur n’est pas très chaud pour voir Frank Ntilikina disputer une rencontre le lendemain de sa Draft, alors même qu’il aura passé plusieurs heures dans un avion et qu’il manquera probablement de sommeil. Il l’aurait clairement fait savoir au président de Strasbourg, Martial Bellon, après la dernière rencontre.
« It’s my player, go fu… yourself ! »
C’est donc tendu entre l’agent du joueur et son club actuel. Au point de, finalement, ne pas le voir jouer le match 5 ? Réponse vendredi…