Natif de Tulsa, à l’Est de la casserole qu’est l’Oklahoma, Terrance Ferguson (2m01, 19 ans) est un des joueurs les moins connus de la prochaine draft. Et comment ! L’arrière de 19 ans vient de passer une année en Australie, chez les Adelaide 36ers, où il a tourné à moins de 5 points en 15 minutes de moyenne.
Ancien All-American en 2016, et également invité au Hoop Summit la même année, Terrance Ferguson a choisi de faire faux bon à Alabama, puis à Arizona, deux universités à qui il avait donné son accord avant de se retirer au dernier moment pour aller tenter sa chance en Australie.
Il faut dire qu’à Adelaide, il allait non seulement avoir la chance de se frotter à des vrais professionnels mais il allait surtout pouvoir empocher quelques chèques. Revers de la médaille, il débarque à la draft 2017 en véritable outsider.
« Ferguson a un meilleur QI basket et des meilleurs instincts défensifs qu’on veut bien lui reconnaître », explique le scout Paul Biancardi sur l’Oklahoman. « Et il l’a montré quand il a joué pour Archie et Sean Miller avec l’équipe américaine des moins de 19 ans qui a été championne du monde en 2015. Ils pensaient avoir un bon shooteur à trois points. Mais quand je leur ai parlé après la compétition, ils étaient impressionnés par sa capacité à apprendre les systèmes et les concepts, surtout en défense. »
Un bon choix pour le Thunder en fin de 1e tour ?
Champion du monde des moins de 19 ans, mais aussi des moins de 16 ans et des moins de 15 ans, Terrance Ferguson n’est cependant pas un complet inconnu non plus. Encore longiligne, il a connu des hauts et des bas pour sa première saison professionnelle mais il revient d’Océanie avec une belle expérience dans les valises.
« C’était différent mais je pense que c’était bon pour lui », confirme sa maman, Rachelle Holdman, qui l’y a accompagné. « Il a eu l’opportunité de se renforcer et de jouer contre des joueurs plus costauds que lui, et c’est ce qui va lui arriver en NBA. Ça l’a aidé à gagner en maturité et à gérer l’adversité en continuant à avancer. Ce serait vraiment incroyable s’il était drafté par le Thunder. C’est mon équipe préférée. Ce serait un rêve devenu réalité. »
Elle aussi native de Tulsa, Rachelle Holdman a indiqué qu’elle serait prête à suivre son garçon à Oklahoma City pour un retour aux sources. Avec le 21e choix de la draft, le Thunder devra être intelligent pour son pick. Et Terrance Ferguson pourrait bien être une cible privilégiée : à la fois pour ses racines familiales dans la région comme pour son shoot soyeux (et son immense potentiel). Affaire à suivre…
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