Quarante-huit minutes. Kevin Durant est à 48 minutes de son premier titre, son objectif numéro 1 en rejoignant les Warriors l’été dernier. Si Golden State s’impose, toutes les caméras seront braquées sur lui, mais l’intéressé refuse de considérer cela comme « son moment à lui ».
« Je ne sais pas ce que ça veut dire » répond-t-il à The Undefeated. « Ce moment est toujours là. Ce n’est pas une question de savoir si c’est « mon moment ». Que l’on gagne ou qu’on échoue… Et j’aime échouer. »
Contrairement à certains qui détestent perdre, Kevin Durant considère la défaite, voire l’échec, comme une expérience.
« Parce que ça vous façonne pour le succès. Cela fait simplement partie de la vie. Je ne considère donc pas ça comme « mon moment ». J’ai le sentiment d’avoir fait le boulot nécessaire et d’avoir appris de tout ça, et j’essaie simplement de profiter du moment et de tout ça, victoire ou défaite. »
Cette philosophie lui a ainsi permis de gérer sa blessure sans paniquer, et de prendre ça aussi comme une épreuve puisqu’il n’était pas certain d’être de retour à son meilleur niveau pour les playoffs.
« Mon état d’esprit a tout simplement changé, et j’ai décidé de me battre pour en arriver où j’en suis. Je m’entraînais tous les jours, et j’ai commencé à ressentir les progrès. C’est ce qui était motivant car c’était comme une saison différente pour moi. J’ai essayé de me concentrer dessus, simplement pour être prêt pour les playoffs. »
A l’arrivée, l’ailier atteint son meilleur niveau pour la finale avec une montée en puissance régulière et impressionnante.
STATS PAR SERIE
Blazers : 21 pts, 7 rbds, 2 pds/m
Jazz : 24.5 pts, 8.5 rbds, 4.5 pds/m
Spurs : 28 pts, 7.8 rbds, 3.8 pds/m
Cavs : 34 pts, 10.3 rbds, 6 pds/m