Stephen Curry donne le ton au rebond

Cette nuit, deux hommes se sont partagés le titre de meilleur rebondeur du match avec 13 prises : Kevin Love d’un côté, du grand classique, et… Stephen Curry, beaucoup moins habituel ! Sa prestation dans ce secteur du jeu est symptomatique de la domination des Warriors sur les Cavs dans cette série.

Depuis le début de cette finale, le meneur, qui ne tourne qu’à 3.7 prises en moyenne en carrière, prend beaucoup de rebonds : 6 prises dans le premier match, 10 dans le second et 13 cette nuit. C’était d’ailleurs, selon ESPN, la première fois en carrière qu’il enchaînait deux matches de rang à plus de 20 points et 10 rebonds. Ce ne sont que trois matches certes, mais cette moyenne de 9.7 rebonds par match est frappante par rapport à celle de Tristan Thompson.

Brillant lors des tours précédents et censé être un facteur X potentiel avec ses ballons récupérés, notamment dans le camp adverse, il n’en prend que… 3.7 par match dans cette finale, avec un temps de jeu certes limité (22 minutes). C’est bien simple, Stephen Curry en a pris davantage cette nuit que l’intérieur des Cavs sur l’ensemble de la série !

Le rôle essentiel de Zaza Pachulia

Sur les 13 rebonds, Stephen Curry, le plus petit joueur sur le terrain, en a capté cinq dans le camp des Cavaliers. Parmi eux plusieurs rebonds, dont un long, après avoir suivi ses propres tirs manqués. Ainsi qu’une balle récupérée, au milieu de Tristan Thompson, Kevin Love et LeBron James, après un vilain airball de Zaza Pachulia.

Malgré les chiffres du meneur, c’est bien le pivot géorgien qui est salué par Steve Kerr.

« Le rebond a été un gros facteur pour nous. Zaza a vraiment fait du bon travail en mettant son corps en opposition devant Tristan. J’ai trouvé que (Kevin) Love avait changé le match au milieu du troisième quart-temps quand il a eu trois rebonds offensifs de suite [avec deux fautes provoquées au passage], mais dans l’ensemble, on a fait le travail la majorité de la soirée. »

Si Steve Kerr insiste sur le boulot de Zaza Pachulia, c’est parce que le fait de bloquer Tristan Thompson, avec l’aide de Draymond Green, permet du même coup à Stephen Curry de récupérer une bonne partie des ballons qui traînent.